La Dépêche de Kabylie : Apres le stage de Pologne, vous avez programmé un autre ici à Bejaia, peut-on connaître les conditions de son déroulement et ses objectifs ?
Kamel Imloul : C’est un stage qui se déroule à l’hôtel Chréa de Béjaïa. Il a débuté exactement le 17 août dernier et s’étalera jusqu’au 26 de ce mois ; quant à ses objectifs, ils restent toujours dans le cadre de la préparation de l’équipe, aux championnats d’Afrique 2011, qui seront qualificatifs au championnat du monde, ainsi que dans la perspective de qualification pour les JO de Londres 2012, en passant bien sûr par un objectif intermédiaire, qui est le championnat arabe et qui aura lieu du 30 octobre au 6 novembre prochains à Tunis, durant lequel nous essayerons d’atteindre la carré d’as. Le stage se déroule dans de très bonnes conditions mais on a besoin de plus de matchs. Certes on est en préparation mais on a plus besoin de matchs pour évaluer le niveau de tout un chacun et rien ne peut remplacer une compétition.
Disposez-vous de tout l’effectif ?
Concernant l’effectif, j’ai 4 joueurs professionnels titulaires qui ne seront pas disponibles, dont deux sont en phase de rééducation, il s’agit de Mahdjoubi qui s’est fait opérer et de Chikhi Mohamed qui a une blessure au niveau du dos et qui nécessite une rééducation de 2 à 3 mois. Kerboua revient doucement tandis que Hakmi n’a pas encore repris, après le décès de son père. Donc, je peux dire que 50% des titulaires ne seront pas disponibles lors de ce championnat arabe et, pour combler ce vide, on a fait appel aux jeunes.
En parlant de jeunes, nous avons remarqué que le groupe s’est rajeuni, non ?
J’ai opté pour le rajeunissement par conviction, car le nouveau volley-ball est basé sur la taille, on dispose au sein de notre effectif de jeunes, dont l’âge est compris entre 20 et 22ans, comme Soualem Billel, 20 ans, avec une taille de 2 mètres, Laouadi Brahim, 20 ans, avec 2m06 de taille, Bey, 22 ans et une taille de 2m02 et les autres jeunes tels Djoudi, Azzem et les autres, ce groupe manque d’expérience certes et il faut jouer le plus de matchs possible pour acquérir cette expérience.
Avez-vous appliqué le programme tracé jusqu’à maintenant?
On a tracé un programme très riche qui va nous permettre de jouer plusieurs matchs de haut niveau mais dommage qu’on a pas pu le concrétiser sur le terrain. On n’a fait que 3 matchs en Italie, on devait jouer des matchs en Turquie contre l’équipe nationale turque mais il ont été annulés, on avait aussi le tournoi de Kazakhstan où on devait jouer 5 matchs de haut niveau contre la Russie B, contre l’Ukraine, contre la Chine mais dommage qu’il ont été annulés aussi, de même qu’en Serbie. Je peux dire que le programme de préparation prévu a été un peu perturbé et c’est dommage pour notre effectif qui a besoin de ce genre de matchs.
On vous laisse le soin de conclure…
On est là pour faire de notre mieux avec ce groupe qui est très jeune en espérant que d’ici la fin de saison on aura un plan de charge assez important. On a besoin de matchs car rien ne peut remplacer la compétition pour élever le niveau.
Entretien réalisé par Zahir Hamour