Alimentation en eau potable dans la capitale du Djurdjura : Répartition inégale

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Malgré les efforts consentis dans le domaine, le problème de l’eau potable subsiste encore dans la wilaya de Tizi Ouzou. Certaines régions dans la capitale du Djurdjura souffrent du manque de ce précieux liquide.

Tizi n’est toujours pas sortie de l’auberge en matière d’eau potable. Certes, une nette amélioration a été enregistrée ces quelques dernières années mais toujours est-il que la wilaya est loin d’être encore à 100% couverte. Cela dit, la région qui en souffre le plus de cette pénurie reste incontestablement la Kabylie maritime. Dans la commune d’Iflissen, on achète encore ce liquide chez certains distributeurs ambulants, lesquels ne peuvent d’ailleurs que trouver leurs comptes.

A Boudjima et dans certains endroits de la même municipalité d’Iflissen, on a recourt aux puits, comme cela a été toujours le cas dans la région. Idem d’ailleurs à Azeffoun, Tigzirt, Ait Chaffaâ…qui doivent en effe, une fière chandelle aux forages que ces régions ont hérité de génération en génération. La situation aura été plus cruciale sans ces derniers d’autant que les différentes municipalités sont un peu isolées. C’est l’isolement, qui a retardé l’arrivée de l’eau potable dans la région d’ailleurs. Une région qui attend l’arrivée de l’eau de Taksebt impatiemment. Celle-ci était attendue pour cet été mais la délivrance est encore une fois différée. Il est certain qu’il n’est plus à présent qu’une question de temps pour l’eau de Taksebt prenne le relais des puits et autres sources, cela dans la mesure où le projet d’alimentation de la Kabylie maritime à partir de ce barrage mis en service en 2007, faut-il le rappeler, bat actuellement son plein. L’arrivée de cet eau mettra t-il fin définitivement à ce problème ? Cela semble évident. Les habitants de certains villages de la commune de Draâ El Mizan, dans le versant sud de la wilaya, trouveront peut-être à redire dans ce cas, eux qui font encore avec le problème d’eau malgré leur alimentation à partir du barrage Koudiat Acerdoune.

D’ailleurs, ces derniers ont monté au créneau dernièrement pour dénoncer la pénurie d’eau qu’ils pensaient bannie à plus jamais. Les protestataires ont bloqué le siège de l’APC locale. Il se trouve, nous dit-on, que le réseau de distribution ne peut plus répondre à la demande et à la forte pression de l’eau. Il s’agit du même problème qui subsiste au niveau de la commune de Sidi Naâmane et qui a fait sortir la population de trois villages dans la rue pour protester contre le manque d’eau. Il est vrai, doit-on dire, que vivre sans eau est la pire des choses à laquelle, on doit faire face en cette période des grandes chaleurs conjuguée au mois de carême. C’est dire, en somme, c’est que c’est loin d’être l’Amérique dans le domaine, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Une wilaya qui a connu, cependant une évolution considérable dans le secteur. Faut-il rappeler que des régions entières reçoivent de l’eau H 24.

C’est le cas de le dire pour les commune d’Azazga, Fréha, Tizi Rached, Larbâa Nath Irathen, Mekla…l’eau arrive également à flot dans les région du sud de la wilaya et ce grâce au barrage Koudiat Acerdoune, situé pourtant sur le territoire de la wilaya de Bouira. Un autre projet dans le domaine permettra à la wilaya de Tizi Ouzou de souffler encore davantage. Il s’agit du barrage T’lata, dans la commune de Tadmaït. Un barrage qui sera réalisé dans les toutes prochaines années.

M. O. B.

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