Dans une déclaration placardée à la vue du public et dont une copie nous a été transmise, la section communale d’Aokas du plus vieux parti d’oppositions sort de sa réserve et fustige l’exécutif communal celui-là même que ses propres représentants à l’Assemblée communale avaient pourtant approuvé l’installation, il y a près de trois années de cela.
En s’accordant sur le constat d’une grave situation de non gouvernance, les militants du parti cher à Ait Ahmed de la localité d’Aokas, dénoncent le comportement du président d’APC et de son exécutif qui se sont, selon eux, complètement éloignés des citoyens et n’accordent aucun intérêt aux préoccupations de leurs administrés et au développement de la collectivité locale.
L’état de déliquescence de la gestion communale est palpable et d’ailleurs, il se manifeste par des rixes entre les membres de cet exécutif.
Pire encore, le premier magistrat de la commune semble plutôt préoccupé par ses affaires personnels diront les rédacteurs de la déclaration, lesquels mettront en avant la gestion opaque du foncier communal notamment la concession de terrain en bord de met et surtout l’accaparement par une entreprise privée d’une superficie supplémentaire de 4400 m2 alors que le projet ne devait être implanté que sur 1200 m2 et qu’un arrêté de démolition de cette nouvelle clôture a été transmis pour son application. Justement, les insurgés se questionnent sur l’exécution de cet arrêté que l’édile communal n’a apparemment par l’intention de faire.
Par ailleurs, ces opposants s’insurgent contre le maire qui fait fi de la réglementation en délivrant à tour de bras des autorisations d’occupation de terrains communaux, à l’image de cette société étatique à laquelle on avait cédé un terrain à titre gracieux.
En conclusion, les rédacteurs de cette déclaration exigent du président d’APC et des ses adjoints, tous d’obédience RCD, de se hisser à la hauteur des exigences de la population ou de démissionner car “la compétence n’aura que trop duré”.
A. Gana