Beaucoup de changements ont été introduits cette année par les viticulteurs de Lakhdaria, notamment dans l’opération les liant avec les mandataires et autres vendeurs activant devant les marchés.
L’an passé par exemple, ces derniers se rendaient aux champs de Guerrouma, Bouderbala et autre Maâlla où on leur chargeait sur les véhicules, des caisses pleines de raisins qu’on ne pesait pas toutes exceptés 5 pour dégager le poids moyen d’une cagette. Les propriétaires terriens offrent un pourcentage d’un dinar sur chaque kilo de raisin vendu sur le marché local ou extérieur tel El Harrach ou Baraki.
Des camionnettes dont les charges autorisées sont de 12 et 15qx à raison respectivement de 1200 et 1500 DA pour chaque course. Pour garder leur clientèle respective et leurs partenaires associés, les viticulteurs n’ont pas hésité à se lancer dans une action qui à première vue semble avantageuse pour les acheteurs.
Elle consiste en l’invitation de tous les revendeurs grossistes et autres mandataires à entrer dans les champs afin de cueillir eux-mêmes leurs commandes.
L’idée en fin de compte ne fait l’affaire que de celui qui l’a mise en marche, et grâce à cette libre cueillette qu’effectuent de leurs mains les visiteurs, les viticulteurs n’ont plus besoin de tâcherons en cette période de vendanges.
Une opération qui auparavant leur revenait très chère à coups de millions de centimes ; l’ouvrier agricole exige 800 DA/jour dans l’exécution de ces tâches.
Il ne faut pas croire que le viticulteur permet aux détaillants de fruits et autres grossistes de disposer de toute la production du verger, chaque jour, il leur désigne les rangées où ils pouvaient procéder à la cueillette.
A.Cherif