Alimentation en eau potable à Tafoughalt : Lueur d'espoir ?

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Le feuilleton des pénuries d’eau à Tafoughalt, un village de la commune d’Aït Yahia Moussa, dont la population s’élève à plus de 5 000 habitants, a repris cet été après trois ans de calme.

Tafoughalt est situé dans le versant ouest du chef-lieu et à l’extrémité de la commune avec celle de M’Kira, dont le premier village est El Hammam, c’est pourquoi peut être que l’eau ne lui arrive que rarement.

« Nos concitoyens ont souffert le martyre cet été. On peut dire que nous ne sommes pas alimentés à partir de l’Oued Bougdoura. Certainement, il y a des complicités car tous les villages de la chaîne sont très bien servis.

Seulement, à Tafoughalt, nous n’avons pas de chance, car nous sommes au bout de la chaîne. Et je ne suis pas optimiste que la réalisation d’une conduite autonome à partir d’Ighil Mouhou au réservoir d’Ath Rahmoune puisse régler ce problème », nous a expliqué M. Sadak Bendali, président du comité de village. Pour cet interlocuteur, il faudrait des répartitions équitables pour que Tafoughalt ait son eau comme les autres localités. Mais il se dit confiant parce que le projet de réalisation de forages locaux au lieu-dit Chakour est confié.

« Avec la réalisation de ces puits, nous pensons que le problème sera réglé en partie », a-t-il enchaîné avant de nous annoncer que l’entreprise est installée. « Il faudrait une piste à partir du réservoir de Lemessala jusqu’à Chakour.

En attendant l’ouverture de la piste, l’entreprise va lancer la réalisation de la canalisation en amont », a-t-il ajouté.

Actuellement, les pompages d’eau vers ce village sont insuffisants car ils ont été réduits. « Nous restons parfois jusqu’à vingt jours sans eau.

Certains foyers en sont alimentés alors que d’autres ne reçoivent que de l’air », nous a confié un habitant d’Ithifaouène. Et des exemples comme celui-ci sont nombreux. La lueur d’espoir reste dans la réalisation de ce projet. L’été n’est pas encore terminé et les Tafoughaltais tiennent leur mal et leurs poches en patience car ils doivent régler la facture des citernes d’eau potable à raison de mille voire mille deux cents dinars la citerne.

Amar Ouramdane

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