La solidarité avec les démunis a été suffisamment déployée en ce mois de jeûne. En effet, l’opération a débuté dès les premiers jours et tire à sa fin. Comme chaque année, l’élaboration des listes est établie en collaboration avec les comités de quartier et de villages.
Seulement, selon le maire de Draâ El Mizan, des citoyens se sentant lésés s’en prennent au responsable de la distribution.
« Quand même, on ne doit pas refuser un colis alimentaire pour quelqu’un qui est dans le besoin », nous a dit à ce sujet M. Didouche Hamou car c’est de lui qu’il s’agit. Interrogé justement sur les détails de cette opération, il nous a communiqué tous les chiffres.
« La Direction de l’action sociale, nous a servi en premier lieu 382 colis d’une valeur de 2500 DA chacun, ensuite 50 colis sociaux spéciaux 6 000 DA chacun, et un troisième quota de 312 colis de 2500 DA chacun. En deuxième lieu, nous avons acheté sur budget communal 270 colis avec un montant global de 67 millions de centimes. Je n’oublierai pas de vous dire que le Croissant-Rouge nous a remis une vingtaine de colis amoindris c’est-à-dire ne contenant que de la semoule et de l’huile », telles sont les précisions fournies par le maire. A Draâ El Mizan, il y a tout de même des poches de pauvreté et à ce titre on citera Hennia et Sanana. Et cela ne veut aucunement dire que les autres sont bien nantis. D’ailleurs, la carte sociale de la wilaya ne désapprouve pas ces propos quand on sait que Draâ El Mizan et Azeffoun sont les plus pauvres de la wilaya, de même pour Aït Yahia Moussa. Il est seulement regrettable que cette année le restaurant du Croissant-Rouge n’ait pas ouvert ses portes. En tout cas, plus de mille familles ont été satisfaites. Ce qui est inquiétant c’est le nombre de familles démunies et nécessiteuses, en hausse d’année en année.
Amar Ouramdane