Les billets de banques, particulièrement ceux des 200 DA sont mal perçus par leurs détenteurs à Bgayet, notamment les commerçants et leurs clients, lesquels se disent stupéfiés et embarrassés par l’état trop dégradé de ces billets en forte circulation en ces moments de grandes dépenses et d’emplettes.
Déchirés, scotchés à plusieurs endroits, ces papiers monétaires sont devenus tels des chiffons jusqu’à causer des complications au moment d’éventuelles transactions entre les acheteurs et les vendeurs, qui de part et d’autre refusent et boudent ces billets dégradés.
“J’ai eu du mal à convaincre un marchand de fruits et légumes à accepter certains de mes 200 DA qu’on m’avait imposés alors dans un magasin de vêtements’’ a souligné un possesseur de ces billets qui ont causés des mésaventures à plus d’un. Il a été rapporté par ailleurs, que même au niveau de certains établissements publics, la poste entre autres, qui sont censé mettre fin à ces billets d’argent dénaturés, l’on continue à distribuer ces 200 DA dans un état de destruction jusqu’à voir effacer dessins et autres chiffres figurant sur les billets. Un constat amer mais réel, car il s’agit comme tous les autres billets de banque de symbole et de vitrine de la patrie qui devaient être rapidement retirés du marché et les remplacer par de nouveaux billets. Cela n’a pas manqué à un détenteur d’un paquet de ces billets de dire que la monnaie algérienne est “sinistrée’’ par sa dégradation en nature et en valeur.
Nadir Touati
