Soirées artistiques Mohamed Allaoua était là spécialement pour lui : Dans les coulisses avec Saïd Youcef…

Partager

Saïd Youcef se sentait bien entouré en présence de Allaoua qui a tenu à venir spécialement pour le saluer avant de monter sur scène et entamer son numéro. (Sur la photo également Hamid Moualhi, à gauche, et Brahim Médani)

Au soir du jeudi dernier, un mouvement inhabituel s’est emparé des alentours de la Maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou même s’il y’a toujours eu foule presque au quotidien pour les soirées artistiques que l’établissement abrite durant ce mois sacré. Mais, ce jour-là c’était un peu plus encombré que d’habitude… Le service d’ordre n’allait certainement pas passer une nuit tranquille. A l’affiche, il y’avait Saïd Youcef, le Faudel de Tadmaït, aussi populaire et apprécié que ce dernier à l’époque de 1, 2, 3 soleil, du temps où il montait en puissance avec Khaled et Rachid Taha… Ce n’est plus la même réussite de l’enfant chéri de Mantes-La-Jolie, qui patauge. Saïd Youcef, lui, a le succès intact. On se bouscule toujours pour le voir, pour assister à son gala, pour l’approcher. Une vraie idole en somme. Dans la foule, à l’intérieur comme à l’extérieur de la salle, l’âge n’est pas limité il y’en avait de toutes les tranches. «Je l’aime bien, et c’est toujours avec plaisir que je viens assister à ses galas, il met de l’ambiance, c’est bien… Ma mère l’adore aussi, on est venus d’ailleurs surtout pour lui faire plaisir. Car, si moi et mes frères n’étions pas venus, elle ne serait pas venue. Elle ne se déplace jamais à ce genre de rendez-vous si on n’y va pas tous.» Samra venait juste de se dégager d’un coude à coude, engagé à l’entrée extérieure de l’établissement, avant d’aller s’engouffrer en compagnie de sa famille, dans la grande salle de spectacle. Là l’ambiance était déjà chauffée. A neuf heures, il n’y avait plus aucune place de libre. Les derniers arrivés n’avaient plus qu’à se frayer un petit espace le long des allées de la tribune. Au balcon aussi, c’était bondé en couleurs… La foule commençait déjà à s’impatienter. On sifflait dans la salle ! C’est dans ces conditions que le jeune Samir Sadaoui, qui devait faire la première partie du spectacle, faisait son entrée pour emballer les esprits… Le public embarquait volontiers… C’est à ce moment là que Saïd Youcef et Moh Amichi arrivaient dans leurs loges. Le duo se décontracte, discute, s’informe auprès des organisateurs sur le public. Des questions classiques pour un artiste qui s’apprête à monter sur scène. Du genre : «La salle est pleine ? Est-ce qu’on a ouvert le balcon ? Y’a des familles ?…» Ils évacuaient ainsi leur trac ! Quelques instants à peine, et Moh Amichi était appelé à faire son entrée. Comme à son habitude, tel ce nageur qui plonge sans se faire mouiller le torse, il se lance to de go et s’emballe avec la foule. Le rythme, c’est quelque chose de naturel pour lui. Dans les coulisses, Saïd Youcef recevait la visite de la chanteuse Thanina et d’une autre personne particulière, dont la présence ne devait que lui faire plaisir. C’était Mohamed Allaoua, accompagné de Brahim Médani. Le directeur de l’établissement, M. Ould Ali n’a pas manqué de faire un tour non plus. C’était sympa. C’est vous dire qu’il y’a eu des petites choses croustillantes dans les coulisses. On a blagué commenté les tenues, lancé des piques dans un sens comme dans l’autre… Comme ça se fait entre potes, quoi ! Le retour de Moh Amichi qui venait de finir son numéro a rajouté au délire, avant que Saïd Youcef n’aille entamer son récital. Les copains se mettent alors derrière le rideau pour partager cet autre délire : Celui de Saïd Youcef et son public. Ce fût tout simplement la fête !

Partager