Le patronat algérien confirme son soutien

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Plusieurs associations patronales algériennes, après examen approfondi et discussion du projet de Charte pour la paix et la réconciliation nationale à travers des réunions tenues au sein de leur siège se déclarent favorables quant au contenu du texte.Dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, le Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja (CEIMI) que préside Tayeb Ezzeraimi, souligne que ce projet porte en lui les espoirs d’une nation « qui ne peut plus vivre dans la douleur, les larmes, la souffrance, et le déchirement. » Pour agrumenter sa position, il rappellera qu' »aux problèmes sociaux caractérisés notamment par l’apparition de la grande délinquance, et aux désordres psychologiques d’une grande partie de nos citoyens victimes de la tragédie s’ajoute une vie économique complètement désarticulée », et il recommandera de ce fait qu’il faut impérativement instaurer la paix et relancer l’économie du pays. Une œuvre à laquelle les chefs d’entreprises en général et les membres du CEIMI en particulier, participent activement. Pour le Club, il faut aller vers la paix et la réconciliation, car le projet proposé par le président de la République va dans ce sens « et voient compléter les résultats obtenus par la Concorde civile que nous avons soutenu en son temps et qui a été unanimement adoptée par le peuple. Autant d’étapes complémentaires et nécessaires, pour sauver notre pays de la déchéance et laisser aux générations futures un héritage dont nous pourrons être fiers », souligne le communiqué. Quant à l’Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA) dont le président, est Mouloud Kheloufi, l’on nous informe que plusieurs réunions seront organisées durant les prochains jours avec les bureaux régionaux afin de sensibiliser les gens à commencer par les membres de sa propre famille à adopter la charte pour la paix et la réconciliation nationale. L’AGEA souligne dans sa déclaration officielle, rendue publique hier, que ses membres sont pour ce projet présidentielle car « (..) nous avons vécu des affres du terrorisme, c’est parce que nous sommes fatigués de vivre la peur au ventre, c’est parce que nous sommes persuadés que le projet est réellement une chance de rétablir durablement la paix, (..) nous allons tout faire, et en fonction de nos moyens, pour soutenir le chef de l’Etat et contribuer ainsi à sortir des ténèbres de la haine et du terrorisme ce qui va sûrement permettre à nos entreprises et à notre économie de sortir du marasmes et de connaître enfin l’essor tant attendu pour une vie meilleure au citoyen algérien. » Par ailleurs, contacté par nos soins, M. Ait Abdelaziz, président de la Confédération nationale du patronat algérien s’aligne à son tour à la position adoptée par les associations suscitées en déclarant qu’“il faudra arriver à se pardonner » car pour lui, « ça ne sert à rien de remuer le couteau dans la plaie. »Il ajoutera que le texte cible les causes de cette proposition dont l’essentiel est d’aller ver la paix, la sécurité, la réconciliation « pour apprendre à s’accepter dans notre diversité, apprendre à s’écouter de manière à remettre l’Algérie sur les rails. Sans oublier ce qui s’est passé, il faut tourner la page sans la déchirer et entamer une nouvelle étape pour une Algérie unie, diverse » dit-il en rappelant que « nous avons les moyens de reconstruire le pays notamment résorber le chômage. » Il indiquera en outre que « le président de la République mène un combat noble et l’Histoire le reconnaîtra. »

Sabrina Bouras

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