Le village Hagui dans la commune d’El-Adjiba compte parmi les rares localités qui ne disposent pas de ralentisseurs nonobstant le danger qui guette ses habitants au quotidien.
Toutes les sollicitations des citoyens à l’endroit des services concernés pour la mise en place des dos-d’âne sont restées lettre morte jusqu’à ce qu’un accident soit survenu et qui a failli coûter la vie à trois écoliers.
Sur le champ, les habitants se sont faits justice et ont installé des ralentisseurs de fortune. Le premier magistrat de la commune qui n’a pas affiché une opposition à cette action a contribué à forcer la main des services concernés qui sont revenus à de meilleurs sentiments pour accepter ces ralentisseurs qu’ils ont eux-mêmes réalisés en bitume. Néanmoins, la situation n’a pas duré longtemps pour voir ses dos-d’âne rasés. Au départ, la raison évoquée est valable, puisque ces mesures ont touché toutes les localités traversées par le CW98, lors du passage de la caravane du cyclisme. Peu de temps après, des localités ont vu leurs ralentisseurs remis en place, tandis que Hagui, semble non concerné. Fallait-il attendre que l’irréparable sse produise pour que les responsables concernés réagissent ?
Si aujourd’hui, les citoyens entreprennent la voie légale basée sur le dialogue et les écrits ; les responsables doivent, de leur part, agir au temps opportun et répondre aux doléances, d’autant plus que nous sommes à quelques jours seulement de la rentrée scolaire mettre à l’abri du danger les chérubins qui empruntent ce tronçon pour se rendre à leur établissement.
M. Smail
