Bouira : Manque de liquidités dans les bureaux de poste

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Depuis l’installation des distributeurs automatiques de billets, (D.A.B), un peu partout dans les quartiers de Bouira ainsi que dans les chefs-lieux de daïras, on ne peut pas vraiment dire que cela a apporté une quelconque amélioration pour les usagers d’Algerie Poste qui continuent à galérer pour pouvoir retirer un peu d’argent.

Cette situation de crise s’est d’ailleurs accentuée davantage depuis quelques jours et jusqu’à hier, rares étaient ceux qui avaient eu la chance de retirer de l’argent aussi bien auprès des D.A.B que dans les bureaux de poste.

Des bureaux de poste qui toutefois, et on se demande pourquoi, ouvrent de 22h00 à 00h00 durant ce mois de Ramadan. Les interminables chaînes humaines devant les bureaux de postes du chef-lieu de wilaya, visibles depuis plusieurs jours n’ont toujours pas été aperçue semble-t-il par les responsables d’Algerie Poste qui demeurent constamment silencieux en pareilles circonstances.

Mais le calvaire des usagers des postes ne se limite pas seulement aux citoyens résidents au chef-lieu de wilaya, mais même dans les contrées les plus reculées comme Aghbalou et Saharidj. Pour la première citée, cela fait bien longtemps que le manque de liquidités se fait ressentir, notamment depuis le cambriolage de l’agence postale de Takerboust suivie quelque mois après par le braquage de la poste de Selloum.

De ce fait, la plupart des citoyens de la daira de M’chedallah sont contraints de se rabattre sur les postes de Tazmalt ou d’Akbou dans la wilaya de Béjaïa. Une situation des plus déplorables surtout lorsqu’on sait que le Ministre des Postes et des Technologies de l’Information et de la Communication se voulait rassurant en déclarant que toutes les dispositions avaient été prises par son département pour éviter tout désagrément aux usagers.

A l’approche de l’Aïd et de la rentrée scolaire, pas évident pour les citoyens d’être confrontés à un tel scénario qui devient récurrent chaque année. Auprès de certains receveurs de bureaux de poste que nous avons approchés, cette pénurie d’argent aurait pu être évitée si la Banque centrale avait pris ses dispositions en acheminant les fonds nécessaires pour alimenter les postes.

Une autre source nous déclare qu’il s’agit là tout simplement d’un problème d’acheminement des fonds et surtout de la sécurité nécessaire à un tel transfert. En nuance, on nous expliquera que les convoyeurs de fonds doivent être accompagnés d’une escorte haute sécurité pour éviter les vols. Toujours est-il qu’aucune information fiable ne nous a été communiquée et que les réponses évasives des uns et des autres ne sont guère convaincantes.

Hafidh B.

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