Le phénomène des oppositions qui surgit lors des réalisations de projets d’utilité publique et qui prend de plus en plus des proportions alarmantes en Kabylie, semble devenir coutumier dans la localité de Ouaguenoun qui, en dépit de sa proximité du chef-lieu de wilaya, souffre du manque d’infrastructures et de commodités, aidant à son développement. Après plusieurs années d’attente, le projet d’ouverture d’une piste reliant le quartier Tanajelt vers la route de Djebla, accès qui permettrait le désengorgement du chef-lieu communal ; le risque de voir ce projet s’ajouter à la liste, déjà trop longue, des projets bloqués ou délocalisés, à cause des contraintes d’oppositions qui sont le plus souvent non justifiées, est pendant. En effet, un héritier du Bachagha originaire de cette région, vient de signifier, à travers une correspondance adressée au premier magistrat de la commune, sa ferme opposition quant à l’ouverture de cette piste et son intention, selon notre source, de récupérer les biens terriens de cet ancien dignitaire de la région des Aït Ouaguenoun.
Ces terres considérées jusque-là comme des biens vacants, sont de surcroît indemnisées par l’Etat algérien au lendemain de l’indépendance. Il y a lieu de signaler également qu’une lettre d’opposition à ce projet, dont l’argument demeure infondé a été également adressée au président d’APC par un groupe de citoyens habitants le quartier Tanajelt.
Cependant, la question qui taraude les esprits et qui demeure sans réponse, c’est de savoir quand les autorités cesseront de céder à la moindre pression quand il s’agit d’intérêt général.
M.A.Tiaouinine