Souk Oufella : FFS-RCD, la bataille continue !

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Relevant de la daïra de Chemini, l’APC de Souk Oufella est composée de sept sièges. Au lendemain des élections du 29 novembre 2007, la Liste RCD en a pris trois, les deux listes des indépendants 2+1 et le FFS ont gagné un siège. Depuis, comme si le diable chante sur le toit de l’Assemblée, rien ne va plus.

Dans une longue déclaration intitulée  » Souk Oufella, ou quand incompétence rime avec connivence… « , la section locale du FFS soulève d’épineux problèmes notamment :  » Le non respect de certaines dispositions du code de la commune ainsi que la collusion avérée avec l’administration « .

De même, d’autres reproches ont été adressés à l’actuel édile :  » La non convocation de sessions trimestrielles ordinaires depuis son installation. Notre grief, poursuit la section, est donc bien légitime et fondé puisqu’en date du 22 juillet 2010, il en a bien programmé une. Mais, c’était sans compter sur sa mauvaise foi et sa mauvaise intention. Il la voulait de pure forme « .

Cependant, la dent de discorde entre le FFS et le maire (RCD) ne s’arrête pas à ce détail.  » D’emblée, le maire annonça que ce n’était pas nécessaire d’approuver le premier point de l’ordre du jour relatif au tableau des effectifs puisque celle-ci a déjà été entériné par le chef de la daira…. Sur ce point, nous avons été doublement dessaisis de nos prérogatives à la fois lors de l’élaboration et lors de son adoption « .

Plus loin, et dans un souci de transparence, deux points ont été proposés, à savoir  » Le remaniement de l’exécutif vue la léthargie dans laquelle est plongée la commune et l’ouverture d’un audit pour dresser un état des lieux des affaires publiques de la commune… Après débat, continue la déclaration, les six points présentés par l’exécutif ont été adoptés à la surprise générale des présents (citoyens et journalistes) qui s’attendaient peut-être à une réaction négative de notre part. Le président de l’APC leva la séance, refusant de mettre à débat les deux seuls points proposés par nos soins. Mis dans tous ses états et bafouillant, il déclare : ‘ Je préfère violer la loi que de procéder à un remaniement de l’exécutif ‘ « . En ce qui concerne l’audit tant réclamé la section lance un boulet interrogateur :  » Ne dit-on pas communément qu’il n’y a que celui qui a du foin dans le ventre qui a peur du feu ?  »

Ceci dit, en prologue, la section du parti d’Aït Ahmed  » réitère son engagement aux citoyens qu’elle ne cessera jamais d’exiger une gestion saine et transparente des affaires publiques et une application rigoureuse de la réglementation « .

T. D.

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