Anarchie dans les rues

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En l’absence d’un plan de circulation permettant une meilleure fluidité dans les artères de la ville, les Bessamis sont contraints de prendre leur mal en patience tout en observant des pratiques plutôt anarchiques. Les rues de Aïn Bessem sont dès les premières heures de la matinée, envahies par une flopée de véhicules utilitaires et de transport public qui stationnent anarchiquement dans des endroits non prévus à cet effet, et cela crée d’énormes bouchons. Mais, en plus de cet état de fait qui met à rude épreuve les nerfs des automobilistes, les commerçants du centre ville n’arrivent plus à décharger leurs marchandises devant leurs boutiques. Cependant, le calvaire des Bessamis ne s’arrête pas là, car le vendredi, jour de marché hebdomadaire, la situation devient plus alarmante. Les marchands de sardines squattent littéralement la chaussée pour vendre leurs produits et toute circulation devient alors impossible. Pourtant, des locaux ont été attribués par la municipalité à tous ces revendeurs de poissons, mais ces derniers les auraient tout simplement revendus. L’état du marché également est lamentable, les odeurs nauséabondes qui s’y dégagent incommodent fortement les riverains qui se plaignent de la gabegie des autorités communales : “Pourtant, les droits et taxes d’entrée perçus par la commune devraient servir à un meilleur aménagement du marché. L’APC ne fait rien pour améliorer l’accès à ce marché… Cela fait plus de quatre ans qu’un plan de circulation attend d’être mis en place par les services de l’APC, mais à ce jour les automobilistes attendent avec impatience ce fameux plan”, s’insurge un habitant de la localité. Exacerbés, les Bessamis, n’ont d’autres choix que de ronger leur frein en attendant que le futur plan de circulation soit un jour appliqué.

B.B.

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