La wilaya de Tizi Ouzou a hérité d’une situation qu’on qualifiera de catastrophique. Qui aurait imaginé que des régions comme celles d’Azazga, Fréha et autre Larbaâ Nath Irathen ou encore Tizi Rached et surtout le versant sud de la wilaya constitué des communes de Draâ El Mizan, Ouadhias, Boghni… auront l’eau H24, elles qui avaient soif durant des années ? Grâce au barrage Taksebt réalisé à coût de milliards, le problème a été résolu dans ces localités et ce en attendant les autres. Ce sont surtout les communes du nord de la wilaya qui en souffrent encore le calvaire.
Quatre pour cent de la population de la wilaya de Tizi Ouzou reçoit l’eau potable, un jour sur trois et plus. C’est ce qu’a été révélé dans le rapport de l’ADE exposé hier à l’APW à l’occasion de la journée thématique sur le secteur de l’Hydraulique.
Malgré les progrès palpables enregistrés dans le domaine à travers le territoire de la wilaya, mais toujours est-il que la capitale du Djurdjura souffre toujours et encore du problème d’eau potable. 42% seulement des habitants de la wilaya reçoivent l’eau H24, selon un rapport arrêté par l’ADE, le 31 août dernier. Le même document indique que 40% de la population ont ce précieux liquide quotidiennement alors que 14% le reçoive 1 jour sur deux. C’est dire, en somme que la wilaya de Tizi Ouzou n’est pas encore sortie de l’auberge dans le domaine. Pourtant des méga projets ont été réalisés ces quelques dernières années. C’est au prix de ces projets d’ailleurs que l’eau potable arrive dans des foyers H24. Il faut avouer, en effet, que dans un passé pas si lointain, les habitants n’avaient que les puis et les fontaines publiques et les sources naturelles pour puiser l’eau.
La wilaya de Tizi Ouzou a hérité d’une situation qu’on qualifiera de catastrophique. Qui aurait imaginé que des régions comme celles d’Azazga, Fréha et autre Larbaâ Nath Irathen ou encore Tizi Rached et surtout le versant sud de la wilaya constitué des communes de Draâ El Mizan, Ouadhias, Boghni… auront l’eau H24, elles qui avaient soif durant des années ? Grâce au barrage Taksebt réalisé à coût de milliards, le problème a été résolu dans ces localités et ce en attendant les autres. Ce sont surtout les communes du nord de la wilaya qui en souffrent encore le calvaire. En effet, à Iflissen, Tigzirt, Makouda, on achète encore l’eau chez des marchands ambulants. D’ailleurs, des actions de protestation ont été enclenchées ici et là afin de réclamer ce liquide.
Ce qui s’est passé à Sidi Naâmane durant cet été est fort significatif dans ce sens. Des habitants de cette municipalité pourtant desservie ont bloqué l’APC à deux reprises pour réclamer de l’eau. Des solutions ont été trouvées pour ces derniers. Cela dans la mesure où le problème réside surtout dans le réseau de distribution. Ce n’est pas le cas pour la population de la Kabylie maritime qui doit encore patienter avant d’être desservie à son tour à partir du barrage Taksebt.
Le projet est en cours et tire même à sa fin, comme cela est indiqué par les responsables du secteur hier. Il faut dire que le secteur nourrit des ambitions énormes pour le prochain quinquennal. Plusieurs projets tout aussi importants les uns que les autres sont à l’ordre du jour pour les toutes prochaines années.
Trois barrages sont en cours d’études. Il s’agit du barrage Sidi Khelifa, Bounachi à Mekla et Zaouïa à Makouda. Cela en plus du barrage T’lata dans la commune de Tadmaït. Faut-il rappeler que la wilaya de Tizi Ouzou a réservé un somme de 43,50 milliards de dinars pour le secteur de l’Hydraulique dans le cadre du plan quinquennal 2010/2014. Un budget conséquent qui semble en mesure de mettre définitivement fin à la crise dans la capitale du Djurdjura. C’est ce que souhaitent, en tout cas, les habitants.
M. O. B.
