Que ce soit pour les canalisations du réseau d’assainissement laissées à découvert derrière l’ancien siège de l’APC, ou pour les évacuations, de la cité Sadi Moussa circulant vers le regard aménagé en bordure du trottoir, une image pleine de désolation se dégage de ces lieux.
Ces places ne sont pas loin l’une de l’autre, la première accueille un arrêt de taxi et longe un des accès vers la cité Bouri Kaci, la seconde représente le passage bordant la façade principale de la cité Sadi Moussa.
Cependant, il existe à Aomar un point de chute de canalisations qui dépasse de loin en mochetes, et en désagréments, ces derniers, du fait de son placement d’une part à la sortie est du marché hebdomadaire, et d’autre part, sur l’arrêt desservant Kadiria, et Lakhdaria, ou encore Madjen et Doumaz.
Ce sont des égouts à ciel ouvert, branchés directement vers un pan de l’oued Belyassif, et qui ont favorisé une croissance en flèche de plants sauvages tels le roseau et un tas d’autres mauvaises herbes.
C’est regrettable de le signaler, mais par cet environnement des plus douteux, et malpropres, que des résidants sans doute pressés de se rendre à leur domicile, ou par souci d’économiser des frais de transport, traversent chaque jour.
En effet, en se postant de l’autre côté du trottoir faisant face au casernement de la Protection civile, on peut voir des chefs de famille accompagnés assez souvent de leurs épouses, et de leurs enfants, emprunter le sentier marécageux, et infecté débouchant en premier lieu vers l’ilot de maisons de Doumaz, puis vers Madjen.
Un milieu qu’il faut vite prendre en charge, et assainir, si on ne veut pas avoir à faire à des contaminations massives, d’épidémies…
A. Chérif
