Depuis juillet dernier, date à laquelle au moins cinq gérants de cybercafés ont été fermés par la commission composée de tous les services (APC, sûreté de daïra, Protection civile), les internautes ne savent plus quoi faire pour naviguer sur la toile.
Les motifs de ces fermetures sont liés aux mauvaises conditions dans lesquelles sont accueillis les clients.
Les gérants de ces lieux doivent répondre à toutes les charges retenues à leur encontre, à savoir l’ouverture des portes d’entrée vers l’extérieur par mesure de sécurité et notamment l’obligation d’avoir dans ces locaux des sanitaires et des lavabos. En somme, un cadre adéquat. Ainsi, au niveau du chef-lieu de commune et en même temps chef-lieu de daïra, seul un cybercafé ouvre ses portes, si bien que les usagers de ce service doivent attendre des heures et des heures pour pouvoir se connecter à Internet. « C’est une bonne décision », tel est le jugement d’un client. Et d’ajouter: « Il faut quand même un minimum de respect aux clients. Vous savez, il y a des cybers qui n’ont même pas de sanitaires ». A Tizi-Gheniff, avec la rentrée scolaire et le retour des collégiens, des lycéens, un cybercafé ne suffit pas, d’autant plus que des exposés et autres projets sont demandés aux élèves. « Même au niveau dans nos établissements, il n’y a pas Internet. Et même si cela existe, nous n’avons pas de temps, car nos emplois de temps sont chargés », enchaîne un lycéen. En tout cas, tout le monde à Tizi-Gheniff attend avec impatience la réouverture des lieux devenus indispensables pour tous.
Amar Ouramdane