Saharidj : Chemin wilayal N° 09 Saharidj – Selloum neuf et…usé

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Les paysans des villages Ighil Hemmadh, Ighzer Ouakour et Thadart Lejdhidh affirment à l’unisson, que c’est grâce à cette route, qu’ils ont recommencé l’exploitation de leurs terres et à entamer une remarquable relance de l’agriculture dans l’ensemble de ses créneaux, ce qui revient à dire que ce CW N° 09 constitue l’élément de base de la mise en valeur de milliers d’hectares de terrains fertiles, notamment dans les créneaux d’oléiculture et de l’élevage ovin, bovin, aviculture et apiculture ; ce sont des centaines de familles qui se sont de nouveau crées des ressources financières qui tirent vers le haut leur niveau de vie.

Cette importante voie d’accès d’une inestimable utilité sur plusieurs volets est en… phase finale de dégradation, faute d’entretien.

En effet, ce chemin de wilaya qui relie Saharidj à Selloum commune d’Aghbalou via Ighil Hemmadh et Iwakouren, revêtu, en bitume bétonné (BB) il y a moins de 02 ans, a subi d’importants dégâts causés par l’érosion et des conditions climatiques extrêmement violentes en raison de son itinéraire en haute montagne, un état de fait aggravé par une absence totale d’entretien depuis sa mise en service ; les nombreux citoyens qui ont suivi pas à pas l’avancement des travaux lors de sa réalisation ont vite déchanté après l’apparition des premières avaries non prises en charge et qui s’aggravent avec le temps, à tel point qu’elle ne tarderait pas à être fermée à la circulation, ce qui a poussé ces citoyens à nous approcher pour dénoncer haut et fort à travers les colonnes de La Dépêche de Kabylie, l’abandon de cette route stratégique dans plusieurs domaines à commencer par celui de l’agriculture.

Les paysans des villages Ighil Hemmadh, Ighzer Ouakour et Thadart Lejdhidh affirment à l’unisson, que c’est grâce à cette route, qu’ils ont recommencé l’exploitation de leurs terres et à entamer une remarquable relance de l’agriculture dans l’ensemble de ses créneaux, ce qui revient à dire que ce CW N° 09 constitue l’élément de base de la mise en valeur de milliers d’hectares de terrains fertiles, notamment dans les créneaux d’oléiculture et de l’élevage ovin, bovin, aviculture et apiculture ; ce sont des centaines de familles qui se sont de nouveau crées des ressources financières qui tirent vers le haut leur niveau de vie.

Cela d’un coté ensuite cette route réalisée en flanc de montagne du massif du Djurdjura, constitue une voie d’accès hautement stratégique en matière de lutte anti-terroristes sachant que, non seulement, elle est située à proximité du maquis Izerouel qui peut être comparé sans erreur à celui de Sidi Ali Bounab ou Z’barbar, mais en plus, elle communique avec la RN 33 qui franchit le col de Tirourda vers Aïn El Hammam et la RN 30 qui donne sur Tizi N’Kouilal vers Iboudhraren avec au centre, le sinistre maquis de Thakhoukhth, ce qui souligne, on ne peut mieux, l’utilité du CW N°09 sur le volet sécuritaire, une route qui coupe la retraite aux sanguinaires qui activent sur les deux flancs du sommet de Lalla Khadîdja et qui réduit sensiblement leur marge de manœuvre.

C’est grâce au recul sensible de l’insécurité provoqué par l’aménagement de cette route que les paysans des villages suscités ont renoué avec le travail de leur terre qu’ils ont abandonné depuis plus de 15 ans. Tous ces bienfaits énumérés de cette route risquent, hélas, d’être réduits à néant dans un proche avenir, en raison de sa dégradation effrénée qui la mettrait  » hors d’usage  » dans le cas où rien n’est fait dans l’immédiat pour réparer les innombrables avaries à l’image de la détérioration des fossés d’évacuation, la région étant réputée pour ses importantes chutes de neige doublé d’un taux élevé en pluviométrie ; ces fossés sont soit obstrués par endroits, soit carrément non réalisés, la stagnation de l’eau crée des  » poches vides  » sous le goudron après que la terre soit charriée ; ce qui constitue de surcroît un danger pour les nombreux usagers notamment les poids lourds A noter encore que ce cas relaté est authentique à celui de nombreuses routes secondaires à l’image de celle qui relie Saharidj à Ath Hemmadh via Ath Oualvane, des routes délaissées au profit de la seule RN30 sur laquelle  » l’on  » focalise tous les efforts et la raison est facile à comprendre, elle comporte des risques … d’être empruntée par les hautes autorités, ce qui est loin d’être le cas de ces malheureuses routes secondaires malgré leurs utilités, ajoutées aux enveloppes colossales englouties pour leur réalisation ; nous ne pouvons que joindre notre voix à celles de ces citoyens révoltés par l’intolérable laisser-aller, et l’abandon à leur triste sort de ces chemins de wilaya.

Oulaid soualah

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