L’événement, qui a le plus tétanisé l’action des partis politiques, surtout ceux prétendant être dépositaire de l’action politique dans la région, n’est autre que l’élection présidentielle passée, ou plus de trente mille citoyens de la wilaya ont accueilli la visite du président candidat Abdelaziz Bouteflika, cette démonstration a quelque part démoralisé les troupes et les états-majors, qui ont vu en cela une perte d’occupation d’espaces et c’est le creuset électoral traditionnel qui s’estompe à mesure que d’importants détachements de militants s’opèrent dans les maisons FFS et RCD, en sus des saignées de démissions de cadres de valeurs qui s’enregistrent pour s’être opposé aux ostracismes des chefs, qui excluent tout contradicteur dans la vision des choses et les options tactiques et stratégiques à mettre en branle.
Il sont essentiellement quatre partis politiques habitués à intervenir dans le débat public à Tizi-Ouzou, il s’agit du FFS de Hocine Ait Ahmed, du RCD de Saïd Sadi, du FLN de Belkhadem, du RND de Ahmed Ouyahia, et à un degré moindre du PT de Louiza Hanoune, alors que le MAK de Ferhat Mehenni, un mouvement non agrée est circonscrit à certaines apparitions publiques que lors d’événements commémoratifs comme le 20 avril, qu’il marque par la tenue de marche, et juste après il replonge comme un sous marin tout le reste de l’année, faute de structure à même d’assurer une régularité de l’activité dés lors que le leader du mouvement est établi à l’étranger.
Pour revenir aux partis agrées, depuis pratiquement la dernière élection locale de novembre 2007, et après avoir investi les municipalités, certaines APC sont plongées dans des situations de blocages et une instabilité chronique, se départant de toute l’essence de la mission pour laquelle ils sont élus, celle de servir la collectivité en s’impliquant un tant soit peu dans les stratégies de développement de la cité.
L’événement, qui a le plus tétanisé l’action des partis politiques, surtout ceux prétendant être dépositaire de l’action politique dans la région, n’est autre que l’élection présidentielle passée, ou plus de trente mille citoyens de la wilaya ont accueilli la visite du président candidat Abdelaziz Bouteflika, cette démonstration a quelque part démoralisé les troupes et les états-majors, qui ont vu en cela une perte d’occupation d’espaces et c’est le creuset électoral traditionnel qui s’estompe à mesure que d’importants détachements de militants s’opèrent dans les maisons FFS et RCD, en sus des saignées de démissions de cadres de valeurs qui s’enregistrent pour s’être opposé aux ostracismes des chefs, qui excluent tout contradicteur dans la vision des choses et les options tactiques et stratégiques à mettre en branle.
En tout cas il est fort à croire que les différents partis politiques sont marqués par un silence radio même quand il s’agit d’événements importants qui se passent dans la région, aucune prise déposition ni communiqué de démarcation encore moins d’implication dans le terrain.
Depuis pratiquement deux ans maintenant, aucune conférence ou meetings ne sont tenus pour rencontrer les populations qui les ont élus, ou entrer en contact avec les militants, plongés dans l’attente indéterminée, et que le seul rendez-vous certain de retrouvailles est celui des élections, ou des appétits s’aiguisent. S’agit-il pour cette fois-ci de la prolongation des vacances de nos politiques ou bien d’une hibernation qui ne dit pas son nom, liée à une panne de propositions et d’actions sur le terrain. Sinon comment expliquer l’absence quasi générale des partis politiques en cette période de rentrée sociale et de rentrée politique, pourtant les sujets qui peuvent attirer l’attention ne manquent pas, et que les enveloppes financières allouées à notre wilaya ne peuvent susciter autant d’indifférence dès lors qu’il s’agit de programme de développement nécessaire à notre région.
Si les partis de Ahmed Ouyahia et de Belkhadem font l’effort de s’impliquer dans la dynamique en cours, cela s’avère insuffisant pour bien mener la bataille de la relance économique, compte tenu de la faiblesse des effectifs respectifs dans les différentes assemblées, or le développement ne prend aucune coloration politique, il est l’affaire de tous, et l’on se demande pourquoi des distances sont prises par rapport à la machine mise en branle, à fortiori qu’il y va de l’intérêt citoyen, que l’on sollicite à chaque échéance électorale.
Khaled Zahem
