Il faut dire que, comparés à ceux de l’an dernier, les prix des cahiers ont connu une augmentation de près de 80%. Samir, propriétaire d’une papeterie à Akkar, nous donne un aperçu de ce qui attend les parents d’élèves. Un cahier de 96 pages payé à seize dinars l’an dernier, revient à trente cinq dinars alors que celui de 288 pages dépasse les cent dinars cette année.
« Heureusement que les livres sont fournis gratuitement par les établissements scolaires. Sinon, il ne nous resterait plus qu’à retirer nos enfants de l’école », avoue ce parent d’élève qui vient de payer les deux longues listes de fournitures scolaires demandées par les professeurs de ses enfants.
Plus de deux mille quatre cents dinars (2400 DA) pour l’un et mille huit cents (1800), pour l’autre dont le cartable de l’an dernier peut encore servir.
La rentrée scolaire achève ce qui reste des bourses des pères de famille. « Même si nous ne devions faire face qu’aux dépenses en habillement et en fournitures scolaires, il nous serait difficile de joindre les deux bouts ». Il faut dire que, comparés à ceux de l’an dernier, les prix des cahiers ont connu une augmentation de près de 80%. Samir, propriétaire d’une papeterie à Akkar, nous donne un aperçu de ce qui attend les parents d’élèves. Un cahier de 96 pages payé à seize dinars l’an dernier, revient à trente cinq dinars alors que celui de 288 pages dépasse les cent dinars cette année. Il en est de même du registre dit « trois mains » qui passe de 120 DA à 190 dinars. Même si les livres sont fournis gratuitement à certains, il demeure que la facture est importante pour les parents dont plusieurs enfants sont scolarisés. Laminés par les vacances, le ramadhan, l’Aïd et autres, ils ne peuvent que s’endetter. L’allocation d’aide à la scolarité soulage un tant soit peu ceux qui en bénéficient. Quant aux autres…
A.O.T.