Des centaines de familles qui ont fui les villages et hameaux de Tala Mokar, Agouni N Boumhala, Cheriet, LaksaÏr Ain Guellil… pour des raisons d’insécurité ont amorcé un timide retour. Les familles hébergées chez des tiers ou locataires en ville ont presque tout perdu, leurs économies, leurs cheptels, leurs outils de travail et certains même leurs habitations. Des comités de villages ont été constitués pour servir d’interlocuteurs aux pouvoirs publics et porter les doléances multiples. Après un recensement et un état des lieux exhaustif, ces familles attendent l’aide tant promise par l’Etat dans le cadre du PPDR surtout après la visite du chef de daira dans les villages sus-cités. Comme si un malheur ne suffisait pas, cette contrée a été fortement secouée par le séisme du 21 mai 2003 ajoutant de la désolation dans un décor déjà apocalyptique. Aujourd’hui, alors que des familles sont rentrées chez elles, la vie semble renaître dans ce qui fut un vrai no man’s land.
T.B.
