Mizrana : Une nouvelle école primaire pour le village Tibecharine

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Bonne nouvelle pour les habitants, en particulier les parents d’élèves, du village Tibecharine, situé à Mizrana, au nord de Tizi-Ouzou. La nouvelle école primaire du village est fin prête. Elle sera livrée dans quelques semaines. Cette nouvelle école est réalisée par une entreprise privée en l’espace de 10 mois. Elle contient 7 classes, un préau et un bloc sanitaire.

Pour la cantine, puisque cette nouvelle infrastructure éducative en est dépourvue, ce sera celle de l’ancienne école qui prendra en charge la restauration. De même que la clôture de l’établissement qui reste à réaliser. Les travaux sont confiés à une autre entreprise privée qui vient, elle aussi, de les entamer. Ils prendront fin au plus tard au mois de février 2010. Pour rappel, ce village situé dans l’extrême ouest de la commune, aux limites territoriales de la wilaya de Boumerdes, est actuellement pourvu d’une école primaire. Seulement, cette dernière, construite dans les années 1970, est dans un état de délabrement avancé. Elle est vétuste, présentant même un risque d’effondrement à tout moment.

Pour éviter toute catastrophe, les responsables du secteur de l’éducation de la wilaya de Tizi-Ouzou, n’ont pas tardé à réaliser une nouvelle école. Si le problème de l’école primaire est réglé ce n’est pas le cas pour le transport scolaire. Les collégiens sont transportés au CEM du chef-lieu de la commune, d’Aït Saïd, soit sur une distance de 10 km approximativement, par un ancien camion de marque Sonacome, entassés pêle-mêle, dans des conditions déplorables. Les parents craignent pour leur progéniture. Ils réclament, en effet, des moyens de transport adéquats. Le parc communal est quasiment vide. Signalons aussi que la commune de Mizrana est dépourvue de lycée. Les lycéens sont scolarisés au niveau des établissements du secondaire de Tigzirt. Heureusement qu’ils bénéficient du régime de l’internat, dans les lycées Amar Toumi pour les garçons et Omar Bessalah pour les filles. C’est pourquoi, il devient impératif de doter la commune d’un établissement secondaire.

Mohammed Amrous

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