Dechmia : 378 foyers raccordés au gaz naturel

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Par cet acquis, ce sont les citoyens de cette contrée rurale et lointaine qui seront les premiers à être satisfaits et contents, au regard des souffrances qu’ils ont endurées pendant de longues années, à cause de la rareté du gaz butane, en particulier pendant les périodes hivernales.

Le raccordement au gaz naturel se poursuit à travers la totalité de la wilaya de Bouira. La dernière localité ayant bénéficié de ce produit d’énergie fort demandé est celle de l’extrême sud de la wilaya, en l’occurrence la commune de Dechmia relevant de la daïra de Sour El Ghozlane. Inscrit dans le cadre du programme des Hauts-Plateaux, en 2009 ; ce projet a porté sur la pose du réseau du transport sur une distance de plusieurs kilomètres ayant coûté au Trésor public une somme de 22 milliards de centimes. Des travaux entamés au courant du premier semestre de l’année 2009, et achevés après six mois, laissant place à la phase de la pose du réseau de distribution sur un linéaire qui avoisine les 34 kilomètres résultant sur le branchement au profit de 378 foyers ayant pour engagement financier 60 millions de centimes. Au regard des dépenses de l’Etat sur le projet, il est ressorti un ratio de plus de 74 millions de centimes pour chaque branchement effectué. Par cet acquis, ce sont les citoyens de cette contrée rurale et enclavée, qui seront les premiers à être satisfaits et contents, au regard des souffrances qu’ils ont endurées pendant de longues années, à cause de la rareté du gaz butane, en particulier pendant les périodes hivernales. Une énergie qui est utilisée aussi bien pour la cuisson que pour la chauffage mais qui reste très onéreux pendant les périodes de forte demande (hiver), où selon les dires de ces habitants, le prix d’une bouteille de gaz ne descend jamais sous la barre de 300 dinars. Une autre dépense de plus qui vient éroder davantage la bourse de ces paisibles paysans. Les déplacements vers les localités limitrophes pour s’en approvisionner en matière de gaz butane où le recours à la coupe de bois comme solution palliative ne seront plus que de mauvais souvenirs pour ces habitants, sur lesquels, on pouvait lire sur leurs visages une joie indescriptible.

F. K.

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