Aïn El Hammam : Les sourds-muets oubliés

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Hormis la maigre pension mensuelle que leur verse la DAS de Tizi-Ouzou, la société ignore, jusqu’à leur existence. En les rencontrant dans la rue, les gens portent sur eux, un regard particulier et ne peuvent s’empêcher de s’intéresser à « ces objets de curiosité ». Ni les associations, ni les administrations ne semblent concernées par ceux que la nature a, pour nombre d’entre eux, lésés, dès la naissance. Jamais, nous n’avons remarqué la présence d’un handicapé (moteur ou autre) lors de commémorations ou de réceptions, organisées par les associations, les établissement publics ou autres.

La journée mondiale des sourds-muets, peu médiatisée, est passée sous silence, à Aïn El Hammam comme dans de nombreuses autres contrées.

Peu de gens, d’ailleurs, savent que le 26 Septembre est sacré « Journée internationale des sourds-muets ». Les associations culturelles, promptes d’habitude, à commémorer toutes les dates, n’ont pas jugé utile de se manifester cette fois-ci.

Sans les « valides » pour s’occuper d’eux, beaucoup d’handicapés sont voués à vivre dans la misère et l’abandon. Heureusement que la plupart d’entre eux, ont des parents sur qui compter.

L’absence d’une Association, pouvant prendre en charge, cette frange de la société a mis à nu le manque d’intérêt accordé aux handicapés, en général. Hormis la maigre pension mensuelle que leur verse la DAS de Tizi-Ouzou, la société ignore, jusqu’à leur existence. En les rencontrant dans la rue, les gens portent sur eux, un regard particulier et ne peuvent s’empêcher de s’intéresser à « ces objets de curiosité ». Ni les associations, ni les administrations ne semblent concernées par ceux que la nature a, pour nombre d’entre eux, lésés, dès la naissance. Jamais nous n’avons remarqué la présence d’un handicapé (moteur ou autre) lors de commémorations ou de réceptions, organisées par les associations, les établissement publics ou autres.

Il y a lieu de signaler que lors de la réception organisée, en l’honneur de ses lauréats aux différents examens, le village de Taourirt Menguellet a eu un geste fort apprécié envers les handicapés (hommes et femmes) du village à qui, on avait remis des cadeaux symboliques. Cependant, même si on les distingue de temps à autre, cela demeure insuffisant.

Les aider à se prendre en charge, en leur procurant du travail, un logement… serait de loin plus intéressant qu’une pension, si importante soit-elle.

A.O.T.

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