Certains villageois, à l’exemple de ceux d’Ath Ailem, doivent parcourir sept kilomètres. Ceux de Taourirt, un village dont les habitations entourent l’hôpital de toutes parts, doivent se déplacer jusqu’à Michelet-ville, sur une distance de trois kilomètres pour soigner de petits bobos.
Pour une simple injection ou un changement de pansement, les malades de la région des Ath Menguellet doivent se déplacer, sur une longue distance pour rejoindre le centre de soins, se trouvant en ville.
Avant d’y arriver, comble du paradoxe, ils doivent longer l’hôpital, sans avoir droit d’y changer leur pansement ni de se faire faire une injection.
Les soins, autres que ceux considérés comme lourds, doivent s’effectuer, au niveau du centre, réservé à cet effet.
Ce qui ne va pas sans créer maints désagréments à plus de la moitié de la population de la commune de Aïn El Hammam, répartis sur la quinzaine de villages des Ath Menguellet.
Certains villageois, à l’exemple de ceux d’Ath Ailem, doivent parcourir sept kilomètres. Ceux de Taourirt, un village dont les habitations entourent l’hôpital de toutes parts, doivent se déplacer jusqu’à Michelet-ville, sur une distance de trois kilomètres pour soigner de petits bobos.
Pourtant, il n’ y a pas longtemps, l’hôpital disposait d’un dispensaire, en son sein. Durant des décennies, la population s’y rendait, sans que le bon fonctionnement de la structure hospitalière n’en soit affecté.
Ce n’est que récemment, que sa délocalisation a été effectuée, sans aucun égard aux usagers qui, d’un coup, se sont sentis rejetés par une structure de santé sensée les servir. Au lieu de se rapprocher des malades, l’hôpital s’en est plutôt éloigné leur causant, de ce fait, beaucoup de soucis. La réouverture du dispensaire serait un juste retour des choses. En tous cas, c’est le souhait de toute la population.
A.O.T.
