Leur manifestation la semaine passée à Thala Rana (Ivelvaren) où ils ont saccagé le matériel d’une entreprise qui intervenait sur une piste agricole qui débouche droit sur l’un de leurs anciens refuges “Izerouel et Thaguemount», obéit à deux objectifs : d’abord, retarder au maximum l’arrivée de cette piste en ces lieux, ensuite, faire déversion pour briser l’étau, qui se referme un peu partout sur leurs acolytes à travers la Kabylie
Au lendemain du jour de l’Aïd, les citoyens de la région se félicitaient d’avoir passé pour une fois, un mois de Ramadan tranquille sans que la quiétude installée durant ces 30 jours ne soit troublée par une quelconque manifestation d’acte de terrorisme, et ce, bien que des rumeurs aient fait état de leur apparition en divers endroits du vaste territoire boisé de la daïra de M’chedallah et aux alentours des agglomérations.
Ce phénomène du terrorisme étant toujours un sujet d’actualité entretenu par la presse écrite qui rapporte quotidiennement le moindre fait et geste de ces fanatiques sanguinaires à travers le territoire national. Ce qui fait que cette subite accalmie dans la région faisait sujet de plusieurs hypothèses et versions par divers milieux de la société locale. La plus probable est l’occupation du terrain sans interruptions par les forces de sécurité qui ont fini, avec le temps, par acquérir une solide expérience en matière de lutte anti-terroriste et qui tiennent la dragée haute aux groupuscules sanguinaires qu’elles pourchassent sans répit et qu’elles empêchent de se redéployer ou se regrouper pour préparer et perpétrer leurs sales besognes.
D’autres versions venant de milieux moins radicaux envers ces hordes sanguinaires et qui analysent leurs comportements d’une manière qu’ils veulent lucide et sans passions racontent que les stratèges du GSPC auraient décidé de faire de la région de M’chedallah, une zone de replis et de repos d’où, leur discrétion maximum aux fins de se donner le temps de reprendre des forces, soigner leurs blessés et malades ou encore reconstituer leurs réseaux de soutien pour assurer la logistique à leurs acolytes, qui activent dans les wilayas limitrophes telles que Bgayet, Tizi Ouzou, Bordj Bou-Arréridj, Médéa et Boumerdès ; c’est peut-être ces mêmes versions qu’ont retenues les forces de sécurité pour accentuer la pression sur les groupes salafistes qu’ils ont délogés de plusieurs refuges tel que celui de Tizi-Ghrane à Assif Assemadh où un important campement a été découvert et détruit par l’ANP, quelques semaines avant le Ramadan.
Les groupes terroristes qui y ont élu domicile ont été forcés à se déplacer et trahir leur présence, ce que voulaient les militaires qui les ont depuis, pris en chasse, en les suivant à la trace sans lâcher prise.
Leur manifestation la semaine passée à Thala Rana (Ivelvaren) où ils ont saccagé le matériel d’une entreprise qui intervenait sur une piste agricole qui débouche droit sur l’un de leurs anciens refuges “Izerouel et Thaguemount,” obéit à deux objectifs : d’abord, retarder au maximum l’arrivée de cette piste en ces lieux, ensuite, faire déversion pour briser l’étau qui se referme un peu partout sur leurs acolytes à travers la Kabylie. Preuve est que, moins d’une semaine après cette action, un groupuscule composé de 3 éléments a essayé de fuir la région à bord d’un fourgon en empruntant la RN 30 M’chedallah-Tizi N’Koulal en passant par Saharidj. L’utilisation du terrain à travers champs étant devenu à hauts risques pour eux avec le déploiement des forces de sécurité qui occupent tous les points stratégiques, c’est la seule voie qu’ils (les terroristes) croyaient moins dangereuses et par laquelle, ils peuvent s’échapper, mais c’est sans compter sans la vigilance et l’expérience de nos valeureux militaires qui les ont interceptés à la sortie de Saharidj, pour en éliminer un et blessé gravement les deux autres ; ce nouvel exploit des militaires achèvera sans aucun doute de dérouter complètement le reste des groupes qui rôdent dans la région et feraient peur aux réseaux de soutien sans lesquels, ils deviendraient extrêmement vulnérables
Oulaïd Soualah