Quand Tizi Ouzou retrouve la paix !

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En Algérie, cela fait déjà cinq ans qu’est promulguée la Réconciliation nationale, le 29 septembre 2005, ce choix tactique de retour à la paix initié par le président Bouteflika, n’a pas été du tout facile à engager dans les conditions politiques nationales de l’époque, de sérieuses résistances se sont manifestées au niveau surtout de la classe politique algérienne, mais tétanisées très vite par le Referendum tenu sur la question en adoptant avec une écrasante majorité le texte proposé.

Beaucoup ont prédit que la fin du terrorisme, cette guerre menée par les intégristes islamistes contre l’Algérie, allait se jouer en Kabylie. Cette vision remplissait déjà certaines pages de journaux durant les années 1990, ce qui en soit s’est avéré presque juste, puisque les derniers balbutiements de la violence islamiste se sont enregistrés en Kabylie, pendant que et cela depuis quelques années, le reste du pays a réussi sensiblement à retrouver la quiétude.

D’ailleurs, la région au terrain escarpé accidenté et boiseux, a été le lieu de prédilection des hordes islamistes, en empruntant les couloirs de Dellys-Tigzirt-Azeffoun, sur le flanc nord de la wilaya, créant des bases de vie au niveau des forêts de Mizrana et Yakouren, et du côté sud de la wilaya, passant par Sid Ali Bounab-Draâ El-Mizan et Boghni, longeant le Djurdjura et donnant accès à la wilaya de Bouira. Cette présence terroriste dans la région a vu plus de quarante entrepreneurs enlevés par les islamistes armés, réclamant aux familles des otages des sommes faramineuses en échange de leurs libérations.

Cet argent est réinjecté par les islamistes pour redynamiser les réseaux en se restructurant, ou bien en investissant dans la société en profitant du texte de la Réconciliation nationale.

Plusieurs repentis se sont présentés armes et bagages au niveau des brigades de la Gendarmerie nationale ou commissariats de police de la région.

Les forces de sécurité tous corps confondus, n’ont jamais courbé l’échine ni cédé à la menace terroriste, ils ont mené une lutte implacable dont les résultats ont permis la neutralisation de dizaines d’éléments islamistes armés, et la destruction de casemates avec la récupération d’armes et de toute une logistique de guerre.

Aux plans politique et militaire, avec le texte de la Réconciliation nationale et la détermination des forces de sécurité le terrorisme en Kabylie et dans le pays, a connu d’importants revers, la vie sur tout le territoire de la wilaya reprend, les citoyens ont renoué avec les anciens réflexes, celui de veiller et se déplacer dans les champs, voyager de nuit comme de jour, circuler sans risque, et la pierre angulaire de cette reprise et du retour à la paix, et cette dynamique de développement qui est à une allure effrénée au niveau de la wilaya, où plus de 9000 chantiers sont en activité et avec cette dotation financière pour la wilaya faire revenir des investisseurs pour s’attribuer des projets et s’impliquer dans l’effort de relance dans l’intérêt d’abord de la région et ensuite du pays. C’est grâce à la politique de la Réconciliation nationale et les efforts soutenus des forces de sécurité que la paix connaît un retour, dans la région et dans le pays, l’Algérie est désormais devenue un exemple universel de lutte contre le terrorisme, phénomène devenu planétaire, et touche surtout les pays occidentaux.

En Algérie, cela fait déjà cinq ans que sont promulgués les textes de la Réconciliation nationale, le 29 septembre 2005, ce choix tactique de retour à la paix initié par le président Bouteflika, n’a pas été du tout facile à engager dans les conditions politiques nationales de l’époque, de sérieuses résistances se sont manifestées au niveau surtout de la classe politique algérienne, mais tétanisées très vite par le Referendum tenu sur la question en adoptant avec une écrasante majorité les textes proposés.

Les effets de cette politique n’ont pas été spontanés mais à mesure que le temps passe, des indicateurs font surface pour valider le choix retenu, car il suffit de se rappeler du train de vie mené par les Algériens, que se soit en milieu urbain qu’en zones rurales et les bourgades enclavées, où les terroristes ont imposé leur diktat, mis les choses à feu et à sang, pas une âme qui vive en dehors d’eux. Les pertes humaines ont été estimées à plus de deux cent mille, les exécutions sommaires, des milliers d’Algériens exilés, les richesses nationales totalement gâchées, le pays entièrement isolé du reste du monde, y compris de nos propres voisins immédiats, l’Algérie sombrait dans le chaos, et faisait seule face à ce déferlement de criminels intégristes, porteurs d’un projet politique et théocratique, étranger à nos valeurs algériennes.

Khaled Zahem

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