Dans la commune de Seddouk 120 bénéficiaires de locaux à usage artisanal ou professionnel ne savent pas à quel saint se vouer pour prendre possession de leurs biens.
« Cela fait plus de six mois que les locaux nous ont été attribués et la remise des clés tarde à suivre pour une histoire de courant électrique non encore branché nous dit-on au niveau de la daïra, organisme chargé de la distribution et du suivi de ces locaux », se révolte un jeune bénéficiaire dépité. Selon ce dernier, le blocage se situe au niveau de la DLEP de Bgayet, le maitre de l’ouvrage de ces locaux. « Nous avons galéré un peu partout pour savoir où se situe le blocage et on apprend que Sonelgaz attend juste le payement par la DLEP pour installer le courant. Mais voilà que la DLEP rétorque qu’elle n’a plus d’argent pour payer. Nous voudrions savoir comment se fait-il qu’on établisse une fiche technique sur un projet en omettant d’intégrer la dotation en énergie électrique ? Qu’ils ne comptent pas sur des jeunes chômeurs pour payer les charges relatives aux branchements du courant électrique », s’époumone notre interlocuteur. Et il continue : » Comme nos doléances n’ont pas trouvé une oreille attentive chez nos responsables de l’administration, on est allés voir le président de l’APW. Ce dernier a saisi le chef de la daira de Seddouk lui demandant de régler cette affaire au plus vite. Nous attendons donc, et aucun espoir ne se profile à l’horizon ». Pourtant, la commune de Seddouk a été privilégiée avec l’octroi de 200 locaux au lieu de 100, et ce en raison du chômage endémique qui bat son plein et le taux y afférent dans cette contrée surpeuplée oscille autour de 40% et frappe en majorité des jeunes, nous apprend-on. Pour tout dire, environ 500 demandeurs attendent la réalisation des 80 locaux restants dont les travaux ne sont pas encore lancés, informe un responsable de service à la daira de Seddouk.
L. Beddar