Les déplacements vers les localités limitrophes, mais lointaines, pour s’en approvisionner en matière de gaz butane, ou le recours à la coupe de bois comme solution palliative, ne seront que de vagues souvenirs pour la commune rurale de Maâmoura relevant de la daïra de Sour El Ghozlane.
Cet acquis a été reçu avec une joie et une liesse indescriptibles par les citoyens de cette contrée rurale et lointaine, au regard des longues années de souffrance qu’ils avaient endurées à cause de la rareté du gaz butane,en particulier pendant les périodes hivernales.
Un produit qui est fort demandé aussi bien pour la cuisson que pour la chauffage mais qui reste aussi cher et onéreux pendant les périodes hivernales pour les bourses des familles non aisées. Les périodes à forte demande de consommation reste celles de l’hiver où selon les dires de ces habitants, le prix d’une bouteille de gaz atteint facilement les 300 dinars. Une autre dépense de plus qui vient éroder davantage le pouvoir d’achat de ces paisibles paysans.
Inscrit dans le cadre du programme des Hauts-Plateaux, en 2009 ; le projet de raccordement au gaz naturel a touché ce second semestre de l’année en cours, la commune de Maamour-Ridan relevant de la daïra de Sour El Ghozlane. C’est un projet pour lequel fut dégagé une enveloppe financière d’un montant de 22,4 milliards de centimes qui avait porté sur la pose du réseau du transport sur une distance de plus de 08 kilomètres ayant coûté au trésor public, un montant qui se rapproche de 18 milliards de centimes.
Des travaux entamés au courant du premier semestre de l’année 2008, et achevés après six mois laissant place à la phase de la pose du réseau de distribution sur un linéaire qui dépasse les 27 kilomètres et le branchement au gaz au profit de 327 foyers, soit un ratio de dépenses publiques par foyer de l’ordre de 68 millions de centimes. Il est à rappeler que dès achèvement de la totalité des projets en cours, inscrits dans le cadre du programme des Hauts-Plateaux, le taux de pénétration de ce produit énergétique fort demandé aura atteint un taux appréciable de pas moins de 48 %.
F. K.
