Chellata : Crise d'eau potable

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La population des différents villages de la commune de Chellata, dans la daïra d’Akbou, souffre d’une crise aigu&euml,; quant à la distribution de l’eau potable.*

L’eau devient de plus en plus rare et les ménages ne sont alimentés qu’à une faible fréquence. « Nous recevons l’eau un jour sur quatre et pour un quart d’heure! Ce qui permet à peine de remplir quelques bidons », nous dit un citoyen révolté. Devant cette situation, les citoyens tentent de se débrouiller comme ils peuvent. Ceux qui ont des moyens achètent des citernes, ou utilisent leurs voitures, pour d’autres, ils reviennent aux vieilles méthodes en cherchant de l’eau dans d’anciennes fontaines avec tout les risques de contamination qu’ils prennent. Le P/APC de Chellata, M. Maibeche, justifie la crise par le tarissement des sources d’eau qui alimentent la commune durant ces périodes de chaleur. « Vu la chaleur de cette année, la crise était prévisible, car il y a trois principales sources. La première se trouve à Aït Ainnan, l’autre à Alma et la troisième du côté de Vokriche et elles sont toutes alimentées par les eaux de pluie et la neige » affirme l’édile municipal. Ceci montre la fragilité du réseau AEP de la commune qui dépend des caprices de la nature. Selon M. Maibeche, ce problème n’est pas nouveau, il perdure depuis des années. Pour le résoudre radicalement, deux puits ont été creusés par les services d’hydrauliques du côté de Taharecht (Akbou). Terminés depuis 2006, l’APC avait procédé dés lors au recrutement d’une vingtaine d’agents pour surveiller les différentes stations de pompage. Mais à la stupeur générale, le réseau ne fonctionne pas. « Les services de l’hydraulique avaient conditionné la mise en marche du réseau par le paiement des redevances d’électricité par la suite, nous avons payé mais toujours rien », déclare le P/APC, qui, selon lui,il y a là anguille sous roche. « Je pense que le véritable problème est que l’eau de ces forages est non potable, et les services de l’hydraulique ne veulent pas assumer la chose. Nous avons saisi le wali et si rien n’est fait nous comptons saisir la Justice !». En attendant, les services de l’APC alimentent la population par des citernes tout en espérant que le ciel soit plus favorable!

K. Neghouche

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