Sour El Ghozlane : 63 familles du quartier Drizi raccordées au gaz naturel

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Inscrit en 2009 dans le cadre du vaste programme des hauts plateaux, dont avait bénéficié la wilaya de Bouira, Les projets de raccordement au gaz naturel continuent d’être concrétisés à travers la totalité des localités. Au cours du mois septembre dernier, ce sont les quartiers situés à proximité des chefs-lieux des daïras et communes qui ont bénéficié de ces raccordements. C’est le cas du quartier Drizi, à la sortie ouest de la commune de Sour El Ghozlane, qui a accusé la réception définitive du projet, au profit de pas moins de 63 familles. Entamé au courant du second semestre de l’année 2009 et réalisé dans un délai de douze mois, soit avec un retard de six mois sur les délais contractuels, pour le seul volet de distribution, sur un linéaire de 3,4 kilomètres, le projet a nécessité une enveloppe financière d’un montant de plus de 10,9 millions de dinars. Au regard du nombre de foyers raccordés, il est ressorti une ration de dépense publique, pour chaque foyer raccordé d’un montant avoisinant les 170 mille dinars. Quat à la participation financière des citoyens, elle ne dépasserait guère les 10 mille dinars. Aux dernières nouvelles, s’agissant de cette participation, il est possible de l’effectuer avec des payements fractionnés, pour l’acquisition du compteur. Une initiative à mettre à l’actif de la SDC, qui permettra, aux citoyens de ces localités à disposer du gaz naturel, aussi rapidement que possible. Cet acquis a été accueilli avec autant de joie que de liesse de la part des habitants de cette contrée rurale et lointaine, au regard des souffrances endurées pendant de longues années, à cause de la rareté et de la cherté du gaz butane, en particulier pendant les périodes hivernales. La période à forte demande de consommation, du gaz butane, reste celle de l’hiver où selon les dires de ces habitants, le prix d’une bonbonne de gaz frôle facilement les 300 dinars. Par cet acquis, la rareté et désagréments que crée le manque de ce produit ne seront plus que de vastes souvenirs pour cette population.

Farid K.

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