N’ayant pas apprécié les propos tenus par son successeur à la tête de l’APC d’Azazga, l’ex- maire de la même commune et élu au sein de cette assemblée, M.Mohand Amokrane Bennadji, s’est présenté dans notre bureau pour, dit-il, «mettre les choses au clair».
Pour l’ancien maire d’Azazga, l’actuel P/APC fait dans le mensonge en attribuant des projets inscrits ou réalisés lors du précédent mandat, à son compte et à celui de l’exécutif qu’il préside. «Ce maire affirme que le transfert de la gestion du centre culturel au profit de la direction de la culture s’est faite sur sa décision ; il dit aussi que les projets de la crèche communale, la bibliothèque, la salle de soins du village Tinkicht, la maison de jeunes de Hendou, le projet du foyer de jeunes de Tizi Bouchène, de Tirsatine, Tinkicht, Cheurfa et Aït Bouadha ont été conçus grâce à lui, c’est archi faux !», assure M. Bennadji. «Tous ces projets ont été inscrits et réalisés au temps ou nous étions à la tête de l’APC», précise t-il, preuves à l’appui. «J’ai là les dates des délibérations consacrant l’inscription de ces projets, datant pour la plupart des années 2006, 2007, voire 2003 comme c’est le cas pour la décision de mettre le centre culturel à la disposition de la direction de la culture», affirme notre interlocuteur. D’obédience FLN, M. Bennadji, était maire de la commune d’Azazga, durant la période allant de 2002 à 2007. Il a perdu son fauteuil, à l’issue des élections municipales d’octobre 2007, qui ont consacré le RCD aux commandes de cette APC. L’ex maire a gardé tout de même un siège en tant qu’élu. Un rôle qu’il tente de tenir pleinement en dénonçant toute anomalie émanant de l’APC. «C’en est trop, l’actuel maire est allé cette fois très loin, il se bombe le torse sur des choses qu’il n’a pas faites», dit-il encore. Pour M. Bennadji, il est clair que son successeur tente de duper la population pour justifier son échec. «Le maire a mieux à faire. Les citoyens de la commune font face à des problèmes énormes, c’est à ça qu’il devrait plutôt penser pour tenter de trouver des solutions, au lieu de se lancer dans la politique du mensonge, à travers laquelle il veut gagner l’estime des gens de la commune». Le plaignant trouve que l’actuel maire se trompe de stratégie, car la population locale n’est pas dupe. «Tant que je suis là je ne laisserai pas faire !» conclut-il.
M.O. B