Selon un responsable de l’inspection de l’éducation de Seddouk, une entité qui coiffe 22 écoles réparties sur les communes de Seddouk et de M’cisna et que fréquentent 2800 élèves, certains établissements scolaires recèlent des manques criants. «Seules 18 écoles sont pourvues en ce moment de cantines scolaires. Aucune perspective d’en avoir une n’est envisagée dans l’immédiat pour l’école d’Ighil N’Djiber. Malgré les demandes incessantes formulées par les parents d’élèves, les écoliers continuent à souffrir, se contentant des repas froids ramenés dans des cartables. Ce qui est surprenant, les écoles de Sidi Allaoua et de Touati Bachir, dans la ville de Seddouk continuent toujours à utiliser, l’une une classe et l’autre un logement de fonction, qu’elles ont transformés en cantine alors qu’elles ont bel et bien bénéficié il y a une année de cela, de projets de cantines types, dont les travaux tardent à être lancés». Abordant le volet pédagogique, il renchérit en tirant la sonnette d’alarme sur les écoles qui utilisent la double vacation. «Tout le monde sait que la double vacation ne profite ni aux élèves qui se voient diminuer leurs horaires journaliers, ni aux enseignants qui jonglent pour le partage des horaires dans une salle de cours donnée. Trois écoles utilisent ce système de vacation à savoir : Ighil N’Djiber à Amdoune N’Seddouk et Sidi Allaoua et Chaouche Larbi, dans la ville de Seddouk. Pour notre part, on a demandé la réalisation de salles de cours supplémentaires pour ces trois écoles, afin que chaque classe ait sa propre salle de cours. Et nous sommes toujours dans l’attente que notre vœu soit exhaussé », renchérit-il.
L. B.