La visite du ministère de l’Education nationale qui effectuaient, hier, une visite de travail dans la wilaya de Bouira s’est retrouvé à Aïn Bessam, après son périple qui l’a conduit dans les localités de Lakhdaria, Kadiria, Djebhaia et Aomar (voir article Ath Mouhoub). Le premier responsable de l’Education nationale a été désagréablement surpris, en constatant la faible superficie d’un terrain destiné aux sports scolaires qui avait coûté la bagatelle d’un milliard cinq cents millions. En continuant sa visite vers Bir Ghbalou, M. Benbouzid, qui a inauguré le nouveau lycée d’une capacité de 1 000 places, s’est dit optimiste quant à la disponibilité des livres scolaires pour cette année : “Chaque élève aura son propre livre”, annoncera-t-il devant les responsables locaux. Egalement pour le bien-être des élèves, le ministre révélera que d’ici 2007 il ne devrait plus y avoir de surcharge dans les classes, dès que les travaux des deux lycées et des écoles primaires, actuellement en construction, seront achevés. Concernant les multiples problèmes de cantines scolaires, Benbouzid déclarera : “Actuellement, les cantines scolaires, réparties à travers le territoire de la wilaya de Bouira couvrent près 53% des établissement scolaires, mais d’ici à trois ans notre objectif est d’atteindre 65%”. Il annoncera dans la foulée que 710 postes budgétaires sont ouverts, uniquement pour les besoins des lycées de la wilaya, et que près de 65 000 élèves bénéficient de la bourse scolaire pour un montant avoisinant 13 milliards de centimes. S’exprimant sur la deuxième session de l’examen de la Sixième le ministre dira qu’elle concerne 55 000 élèves à travers la wilaya. Un chiffre qui en dit long sur le classement de Bouira répertoriée à la 46e place, soit dit au passage presque avant-dernière à l’échelle nationale. Justement ce fut l’occasion pour le ministre de répéter que les faibles résultats au bac, enregistrés durant l’année scolaire 2004-2005 sont dus essentiellement aux grèves de ‘l’Education de la wilaya de Bouira. En constatant le chiffre de trois milliards dépensés pour la réalisation de cet œuvre le ministre sembla surprit, mais il le fut encore plus lorsque le maûtre d’œuvre lui annonça qu’il faudrait que l’Etat débourse plus de deux milliards pour achever la construction. Benbouzid recommanda alors de revoir les prix et de lui soumettre le dossier pour étude avant d’envisager un quelconque supplément budgétaire.Le ministre de l’Education est ensuite reparti vers Taghzout où il a posé la première pierre du futur lycée de cette localité.
Hafidh B.
