Mises dans l’obligation de quitter leurs studios de l’INPED, au centre-ville de Boumerdès, cinq familles se sont installées dans des tentes, là juste à côté depuis jeudi dernier. “Trouvez-vous que c’est humain et normal, qu’on nous jette à la rue avec notre progéniture», tempêtent ces pères de famille, précisant que la direction de l’institut national de la productivité et du développement industriel les a menacés de licenciement s’ils ne quittent pas leurs studios. L’administration précitée a fixé pour cela, l’échéance du 30 septembre dernier. Le délai a expiré et ces familles-là n’ont pu disposer que de ces abris de fortune dans la rue. Une rue qu’il occupe maintenant en signe de protestation contre cette décision “qualifiée d’illégale, injuste et arbitraire”. “Si nous avons les moyens de louer ou achetr un logement, nous ne serons pas là exposés au froid et aux aléas de l’insécurité», lance l’un des protestataires. On s’en remet, enfin, aux responsables de la wilaya pour mettre fin à un tel calvaire. D’autant que de nombreux cas, moins nécessiteux que ces pères de famille, ont pu bénéficier dans les communes environnantes de logements sociaux.
Salim Haddou