SOS, nos oueds en danger ! Arrêtons le massacre !

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Le pillage de sable se fait à grande échelle le long du lit de l’Oued Sébaou, notamment au niveau de la localité de Sidi Naâmane. Le visiteur peut constater de visu les catastrophes engendrées par ce pillage. Le lit de l’ Oued Sébaou est devenu un champ d’opération à ciel ouvert, de jour comme de nuit. De très larges et profonds cratères sont visibles de loin. Des tonnes de sable, sur toute la largeur et la longueur de l’Oued Sébaou, sur plusieurs kilomètres, attendent d’être levées et acheminées, dans toutes les localités de la wilaya et même en dehors de ses frontières. C’est à croire qu’un plan de destruction est envisagé. La nappe phréatique n’est pas loin. Le drame est là devant nous, sans pour autant voir une quelconque réaction des responsables. D’ailleurs, le pillage n’a pas été sans conséquences sur le pont de Sidi Naâmane qui a été fermé. Cette fermeture qui dure depuis quelques mois est occasionnée, selon certains, par des travaux de confortement de ses piliers qui ont été ébranlés à cause de l’extraction à outrance du sable, sans contrôle aucun ni sanction à l’égard des pilleurs. Sa fermeture est aussi due aux poids lourds qui n’ont pas respecté la décision leur y interdisant le passage. Il va sans dire que la fermeture du pont a engendré moult désagréments pour les habitants de la région, qui se voient contraints de payer le tarif du transport plus cher, à cause du détour qu’ils sont obligés de faire. En effet, le prix est passé de 15 à 20 DA, avec un détour de plus de trois kilomètres. Depuis que le pont de Sidi Naâmane a été fermé à la circulation, les chauffeurs de transport de voyageurs, en direction de cette localité sont contraints de faire un long détour, à partir du nouveau pont de “Bouaïd” (Boukhalfa).

Tarek Mohamed.

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