Même si la commune vient de bénéficier, dernièrement, d’un bus supplémentaire de la part du ministère de la solidarité et de la famille, ce qui porte le nombre de bus qu’elle détient à cinq, la ramassage scolaire dans la municipalité de Tala Hamza, située à la périphérie de la ville de Bgayet, est un véritable casse-tête pour les autorités locales. Pour cause, cette commune forte de 14 000 âmes ne dispose d’aucun lycée, et par conséquent, ses lycéens sont obligés de suivre leur scolarité dans des établissements secondaires de la ville de Béjaïa.
M. Smili Ahmed, le P/APC de Tala Hamza, dit que ce nombre de bus reste insuffisant pour assurer le transport scolaire des trois paliers de l’enseignement (primaire, moyen et secondaire). «On fait aussi appel à des particuliers par des conventions. L’APW nous réserve annuellement, une enveloppe financière de 100 millions de centimes. On transporte tous les lycéens gratuitement vers les différents lycées de Béjaïa, les collégiens vers les deux CEM et les écoliers d’Aït Bouzid,», nous a indiqué notre interlocuteur, qui regrette que Tala Hamza ne dispose pas d’un lycée, bien qu’un campus universitaire soit implanté à Aboudaou, relevant territorialement de ladite commune. «L’appel que nous lançons aux autorités est qu’ils pensent à inscrire un lycée. Notre souhait est d’avoir un lycée dans la commune», a souligné M. Smili, pour qui un tel projet permettra aux lycées de Bgayet de récupérer quelques 400 places pédagogiques. En plus, ajoute-t-il, la scolarité des lycéens de Tala Hamza, non contraints de se déplacer, se déroulera dans de bonnes conditions, ce qui favorisera l’obtention de beaux résultats. Concernant la disponibilité d’assiette foncière susceptible de recevoir un tel projet, le P/APC déclare que «le problème du foncier ne se pose pas».
Boualem Slimani