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Lakhdaria : L’hiver fait peur aux cités

Lakhdaria a beaucoup investi dans les aménagements urbains, elle s’est refaite une peau neuve ces jours ci, néanmoins les quartiers situés sur les routes pentues descendant de la ville souhaitent ne pas avoir à faire à un rude hiver. Le souvenir de ce qui s’est passé l’année dernière, lorsque la pluie s’est mise à tomber 22 heures sans interruptions, hantent toujours les esprits. Ce jour la, ces quartier ont vécu l’enfer…en hiver. Les habitants ont gardé les yeux ouverts durant 02 nuits. Des torrents descendaient des alentours de l’ancienne APC, ne trouvaient sur leur passage aucune bouche d’égout pour les recueillir, puis piquaient droit sur le regroupement de maisons. La panique a torturé ces jours là les résidants du Tizi Lvir, Zizi et les autres cités. Ces dernières ne sont pas dotés de regards, et autres avaloirs, permettant de recevoir les eaux pluviales à hauteur du stade communal, la mosquée, et l’école primaire, alors celles-ci foncent tout droit en direction des résidences. Lorsque survient l’accalmie, toutes les ordures traînées par les eaux sont déposées sur l’allée d’accès partageant le hall en deux parties. Ses mêmes inquiétudes, et désolations, sont signalées du côté de la rangée d’immeuble de HEMANA, implantée derrière l’ADE, et le siège de la sûreté. Des volumes d’eaux quittent en hiver les environs de l’ANEM l’agence foncière, etc…., empruntent la voie de l’ancienne cours de l’oued redevenu l’accès vers les habitations, et entrent dedans aux façades des bâtisses. Que se soit ici ou là pendant que les eaux s’acharnaient sur les murs des demeures, les occupants sont restés éveillés, ils ne pouvaient pas fermer les yeux en entendant le rugissement de l’élan. Ces habitants ne veulent pas revivre la même mésaventure.

A. Cherif

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