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Un coup de feu fait plus de peur que de mal

Un vent de panique avait pris deux familles et leurs proches au village Aït Saâda suite à un coup de feu tiré sur deux promeneurs dont un est garde communal en congé, pensant ainsi qu’une tentative d’assassinat avait eu lieu.En effet, dimanche dernier, vers 20h 30, se promenant à quelque 3 km du village, un garde communal en congé et son oncle ont été sommés de s’arrêter, mais dès que le mot “hbes” a été prononcé, les deux promeneurs ont pris leurs jambes à leur cou, mais un coup de feu a suivi immédiatement, ce qui a créé la panique surtout chez le garde communal qui pensait qu’il était visé par les terroristes. Ceci a alimenté les discussions, la journée du lundi, où plusieurs versions ont été avancées, de l’attentat manqué, à la blague faite par un ami. Mais d’après les renseignements pris lundi soir ce serait trois chasseurs qui auraient tiré sur un sanglier, information qui n’est toujours pas confirmée.Seulement, ce coup de feu avait mis tous les services de sécurité en alerte. D’ailleurs, selon les informations en notre possession des volontaires avaient même patrouillé la nuit du lundi. Quant à ceux chargés de la sécurité des citoyens, ils ont pris cette fausse alerte comme étant un coup monté et un bluff au point de faire dire à un des leurs et responsable par dessus le marché. “Qu’est-ce qu’il est ce garde communal?” En effet, ce garde communal n’est pas chef, il est un simple élément, donc selon ce responsable un garde communal ne peut être la cible terroriste ?!Ainsi malgré l’inconscience de certains, il y a d’autres dans les services de sécurité, à l’exemple du chef du détachement d’Iboudraren et un de ses adjoints qui se sont enquit de la situation et de la santé de leur collègue, même s’il ne travaille pas au même détachement. D’ailleurs, concernant le chef et les éléments du détachement d’Iboudraren ce n’est pas la première fois qu’ils se distinguent par leurs sérieux dans leur travail, leur engagement, leur dévouement à la population. L’abnégation à son travail du chef de détachement d’Iboudraren fera d’ailleurs dire à beaucoup de citoyens de Yatafen : “Au moins ce chef de détachement accomplit son travail et mérite son salaire, il ne se contente pas de faire les cent pas et d’attendre sa retraite”. Pour en revenir au coup de feu, il serait le fruit de trois “tartarins”, d’Aït Saâda sortis chasser le sanglier mais ont failli tuer deux de leurs concitoyens. Il est à se poser la question qui doit posséder une arme ? Quant aux adultes, ils doivent savoir même que les autorités doivent poursuivre leur enquête et donner la chasse à “ces chasseurs”, qui ont failli tuer de peur deux de leurs concitoyens. De même qu’il est temps aussi que les autorités se rapprochent des citoyens.Signalons aussi que des coup de rafales ont été entendues ce lundi vers 19h du côté de Tizi Kouilal, seulement il est sûr que ce n’est ni du bluff ni un coup monté des tartarins. Nous y reviendrons.

B. Mhanna

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