Depuis la rentrée scolaire en cours, un problème épineux vient de se poser avec une acuité qui laisse les parents soucieux et les écoliers mis sur la paille d’une mort certaine. Cela se passe au cœur de cette localité au bord de la route nationale 26, et plus exactement à la porte d’entrée du collège de Takerietz. En fait, aucune barrière, ni balustrade ne sépare le portillon de la RN. A chaque heure de pointe, les attroupements massifs des élèves forment des obstacles majeurs aux conducteurs. «Je ne sais pas ce qu’attendent les autorités pour agir et mettre fin à cette incursion des élèves sur une route où la circulation est dense et souvent rapide», se demande un riverain. Bien que la route nationale 26 est réputée pour être un couloir de la mort depuis belle lurette, aucun dispositif n’est réalisé à même de protéger les élèves. «Le trottoir n’est pas large et le nombre d’élèves est grand. Si la commune ne fait rien pour les protéger, que les enseignants, au moins, fassent quelques simulations pour que l’élève se rende compte du danger permanent qui le guette. Des cours sur le danger de la route sont plus que nécessaires et urgents ; n’attendons pas qu’une catastrophe survienne pour réagir», alerte un parent d’élève. Ceci dit, la sécurité routière n’est pas uniquement le souci des autorités locales ou des enseignants. «Les fous du volant doivent ronger leurs freins !» peste un autre riverain. Au coeur de l’agglomération, la vitesse maximale autorisée est de 30 km/h et cependant, certains conducteurs de fourgons de transport de voyageurs, de camions et autres jeunes frimeurs, n’hésitent pas à faire hurler le moteur à des vitesses fortement excessives qui accentuent le danger à toute seconde», affirme-t-il. Pour l’heure, le statu quo continue ; aucune «semaine de prévention routière» n’est à l’ordre du jour. Et la mort, elle, guette !
T. D.