Dans le cadre de la nouvelle politique de la Banque de Développement Rural (BADR), l’agence de Aïn El Hammam a mis en place une organisation, à même de faciliter le service pour une clientèle des plus exigeantes. Ainsi, le «système de banque assise» ou «organisation commerciale en agence» a été installé depuis le mois de mai dernier. Le nouveau système consiste à scinder la banque en deux compartiments, comprenant la banque traditionnelle appelée «banque debout» où l’usager s’adresse directement aux guichets ; et «la banque assise» qui est un service personnalisé. Ce dernier s’adresse lui aussi à deux types de clients, à savoir la clientèle commerciale, comprenant tout ce qui a trait aux sociétés et aux commerçants et la clientèle particulière, composée essentiellement de salariés et autres. Pour faire face aux nouveaux besoins, les locaux ont été aménagés de sorte à améliorer le service, avec plus de discrétion et surtout de disponibilité. Cependant, nous avons constaté que malgré toute sa volonté le personnel en place, en nombre limité et manquant visiblement de matériel, ne peut aller au-delà de ses capacités. C’est ainsi qu’il nous arrive de remarquer la formation de chaînes, devant l’établissement bancaire, chaque mois, à certaines périodes. Renseignement pris, les usagers qui se bousculent, dès les premières heures de la matinée ne sont autres que des retraités de France, qui se rendent à la BADR, lors des paiements des pensions BRED. Il y a lieu de souligner que les cambistes, spécialistes du change parallèle, se mêlent à la foule essayant de «travailler» avec les vieux à qui ils proposent des dinars en échange de devises. Par ailleurs, pour éviter toute bousculade lors des retraits des salaires, un DAB a été installé à l’extérieur, juste à côté de l’entrée. Ce qui, avec l’aménagement de guichets supplémentaires, soulage considérablement la clientèle et réduit la pression sur le personnel. Ce qui ne veut nullement dire que le public ne demande pas plus d’améliorations s’agissant des prestations.
A. O. T.
