Le marché quotidien des fruits et légumes limitrophe à la gare routière du chef-lieu de la wilaya de Bouira a été fermé au début de la semaine dernière par les autorités locales pour une durée de trois jours, ou du moins jusqu‘à total achèvement des travaux de nettoyage entamés. Etant sur place, il a été constaté que les services de l’APC de Bouira ont mobilisé plusieurs travailleurs qui, durant trois jours consécutifs ont procédé au nettoyage à grands jets d’eau de la totalité de l’enceinte de ce marché outre la réfection de la peinture des parois extérieures et intérieures. Le site se trouvait dans des conditions d’hygiène les moins saines, des détritus et des emballages jetés, çà et là laissés au abords du marché l’absence d’hygiène chez les commerçants qui vendaient et étalaient leurs marchandises devant le portail même de ce marché en absence des conditions minimales d’hygiène, créant par conséquence, non seulement, une concurrence déloyale aux commerçants activant à l’intérieur de ce marché mais une gène pour l’entrée et la sortie du marché. «Il est impossible de faire son marché dans de telles conditions», nous informe un des citoyens rencontrés sur le site. Il est quasiment «impensable de faire ses commissions à l’intérieur du souk, on est accueilli par l’odeur nauséabonde d’urine qui s’évapore des mus extérieurs», s’indigne un autre citoyen.Sa fermeture reste «une décision louable, pour peu que dès sa réouverture, on ne retombe pas dans les mêmes causes ayant mené non seulement à sa fermeture mais à la fermeture de l’ancien marché non loin du site», a rétorqué un autre citoyen et il est temps aussi de penser à «des sanctions (établissement de P.V. de contraventions) à l’encontre de la totalité des personnes qui y activent au niveau de la structure pour redonner au site la place qui lui sied.», a-t-il conclu. Il est à noter que pas moins de 100 commerçants y activent au niveau de ce marché ayant bénéficié de places de vente en son sein. Ceux-ci doivent, au futur, s’en tenir au respect de nouvelles règles qui, sans doute, y seront instaurées dès sa réouverture.
F. K.