Tout en étant naturellement déçu par le match nul concédé vendredi dernier face à l’US Chaouia, l’entraîneur des Crabes demeure confiant et persuadé qu’au fil des matchs, “le rendement des joueurs sera meilleur et le comportement du groupe connaîtra aussi une amélioration”, a-t-il commenté d’emblée. Pour le coach des Crabes, “la fatigue est la véritable cause de notre échec, cela ne nous a pas surpris dans la mesure où cette situation était prévisible, les athlètes n’avaient pas assez de temps pour pouvoir récupérer du long et pénible voyage du retour Varsovie-Tunis-Alger”, a-t-il expliqué.L’arrivée des camarades de Amrane à Alger a eu lieu dans la soirée de vendredi, il fallait aussi leur accorder deux jours de quartier libre pour qu’ils puissent voir les leurs après une absence de trois semaines, la reprise n’a donc eu lieu que dans l’après-midi de lundi, soit trois jours avant le début de la compétition, un temps jugé insuffisant pour préparer une rencontre officielle après presque une semaine d’inactivité. Pour certains, les officiels du club auraient dû écourter le séjour polonais en rentrant deux ou trois jours plus tôt. Le déficit physique des Vert et Noir, ce jour-là face aux Chaouis, crevait les yeux. A tel point qu’ils avaient du mal à terminer la partie sur leurs jambes. “…Et quand l’équipe n’est pas au point physiquement c’est tout le système de jeu qui en pâtira…”, a-t-il encore expliqué. Maintenant que le diagnostic a été rapidement établi, le coach des Crabes promet un meilleur visage de son équipe dans un avenir proche, “à commencer par notre prochaine sortie à Mascara, même si, réellement pour atteindre le rythme souhaité il faut attendre encore un peu plus”, a-t-il précisé. Ce qui inquiète aussi l’entraîneur bédjaoui, c’est l’état de la pelouse du stade “Elle est tellement dégradée qu’il est impossible de construire ou de produire du bon football, à l’avenir on doit se contenter de chercher le résultat uniquement”.A présent, les Crabes doivent se montrer patients en évitant de tirer des conclusions hâtives, et d’être derrière leur équipe même dans les moments les plus difficiles. Car les Mouza, Kechout, et autres Deghiche n’auront besoin que de quelques matchs dans les jambes pour présenter un meilleur niveau, d’autant que le championnat est très long.
Kaci A./Hamid