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Fenaia Déclarée disparue en 1994 / Le corps d’une fillette déterré du jardin de la maison familiale

Pour une histoire de résistance devant des éléments de gendarmerie avec utilisation d’arme à feu, le père avait été arrêté jugé puis condamné à 3 ans de prison ferme. Une peine qui n’aura rien changé au comportement de cet homme, plusieurs fois marié. A sa libération, il va commettre un autre délit de violence sur mineure, sur une autre de ses filles, et qui va tout déballer aux gendarmes.

Un squelette humain déterré par les éléments de la gendarmerie nationale la semaine passée, se trouve actuellement à la morgue de l’hôpital d’Amizour pour autopsie, a-t-on appris de sources digne de foi. Le squelette devrait élucider la disparition en 1994 d’une fillette, âgée de 9 ans à cette époque-là. Une affaire pratiquement classée avant d’être exhumée par les aveux d’une demi sœur, aujourd’hui âgée de 16 ans qui vient d’être libérée d’une hallucinante séquestration. Pour une histoire de résistance devant des éléments de gendarmerie avec utilisation d’arme à feu, le père avait été arrêté jugé puis condamné à 3 ans de prison ferme. Une peine qui n’aura rien changé au comportement de cet homme, plusieurs fois marié. A sa libération, il va commettre un autre délit de violence sur mineure, sur une autre de ses filles, et qui va tout déballer aux gendarmes. Ne supportant pas que celle-ci travaille dans une pizzeria, il va la séquestrer en la ligotant des mains aux pieds. Le voisinage, ayant constaté l’absence de cette jeune fille a alerté la gendarmerie qui a perquisitionné le domicile parental. Et lors d’un interrogatoire de routine, l’adolescente a craché le morceau. Des aveux qui mettent un terme à 16 ans de suspens sur la disparition de sa demi-sœur que le papa avait déclarée comme ayant fugué. Les déclarations de cette adolescente ont directement orienté les gendarmes sur la sépulture de sa demi sœur, dans le jardin de la maison. La découverte est macabre mais utile à la justice pour mettre un terme aux agissements de ce père, sans pitié avec ses enfants et qui risque à tout instant de récidiver. L’on disait de ce père, aujourd’hui arrêté qu’il ne supportait pas les sanglots de sa fille qui n’arrêtait pas de réclamer sa mère divorcée alors, il l’avait étranglée jusqu’à la mort pour annoncer par la suite qu’elle avait fugué.

Nadir Touati

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