B. A., un homme âgé de 41 ans, se dit à son 7e jour de grève de la faim. Il demande la régularisation par la daïra de la décision d’attribution à son profit d’un local commercial, prise, après délibérations par l’APC de Bgayet.
Pour mieux faire connaître sa cause, il a choisi de s’installer, sur un matelas de mousse, devant l’entrée principale de la mairie de la rive Si El Houes, c’est-à-dire, là où se tiennent les Assemblées des élus, et là où se trouve le bureau du maire. Tout autour de lui, il a accroché des copies de la décision d’attribution d’un local à usage commercial situé à la gare routière de l’arrière port, prise par l’APC et d’autres affichettes indiquant sa situation sociale et le nombre de jours de grève de la faim observés jusque-là. Selon une déclaration rendue publique par le groupe des élus du PT à l’APC, cette situation de blocage des locaux à usage commercial construits par l’APC et destinés aux jeunes chômeurs, résulte du fait, que la daïra a choisi de les mettre aux enchères publiques plutôt que d’approuver les délibérations de l’APC, jetant ainsi, lit-on dans la déclaration, “le descrédit sur le mandat et les prérogatives des élus locaux”. Le cas du gréviste de la faim B. A. a été rappelé par deux correspondances datées l’une du 31/08/2009, et l’autre du 14/04/2010, par l’APC à la daïra pour l’approbation de la décision mais restées sans résultat à ce jour.
Au terme de leur déclaration, les élus de la formation PT invitent “le président de l’APC à intervenir rapidement et directement auprès de la tutelle pour la révision de la position de la daïra, et le cas échéant, engager la procédure de recours administratif comme le prévoit le code communal”.
B. Mouhoub