L’enfant qui est en plein croissance ne peut sans doute pas supporter la lourdeur de son cartable scolaire, les efforts intenses qu’il fournit poussent l’enfant à la déprime et le rendent sujet aux déformations. En effet, les enfants de l’école primaire se plaignent de la lourdeur du cartable qui est devenu un vrai fardeau. A tire d’exemple, douze livres et douze cahiers pour les élèves de 4e année primaire. Nous avons appris qu’une élève a adressé une correspondance au P/APC de la commune de Tizi N’Tlata en exprimant son désarroi quant à la surcharge de son cartable. «Le poids du cartable dépasse largement le poids de mon corps», vocifère-t-elle. De son côté le maire a également transmis cette correspondance au Directeur de l’éducation de la wilaya de Tizi-Ouzou «J’ai été interpellé le lundi 04 Octobre par une lettre d’une élève de 4e année primaire de notre localité au sujet du nombre important de livres scolaires qu’elle traîne sur son dos et qu’elle transporte quotidiennement. A cet effet, nous vous demandons d’étudier ce nouveau problème que rencontrent nos enfants ainsi que prendre des dispositions nécessaires afin d’alléger leur souffrance.» Ce qu’il faut dire ; c’est que les bambins traînent sur leur dos de lourds cartables remplis de livres souvent inutiles. Le calvaire d’un gamin de six ans qui fait la navette entre la maison et l’école, le ventre creux… est loin de lui faire aimer l’école.
M. Zerbout