un élève de quatrième année primaire est sommé de transporter sur son dos fragile une douzaine de livres et une autre douzaine de cahiers. Sans parler du poids du cartable, des stylos et de toutes ses affaires scolaires.
Les cartables des élèves du primaire sont tellement lourds que les chérubins sont contraints de fournir des efforts surhumains pour pouvoir marcher avec. A la longue, ce sera leur santé qui risque de prendre un sérieux coup. Leurs colonnes vertébrales sont mises à rude épreuve à longueur d’année. Les déformations deviennent alors inévitables. A titre illustratif, un élève de quatrième année primaire est sommé de transporter sur son dos fragile une douzaine de livres et une autre douzaine de cahiers. Sans parler du poids du cartable, des stylos et de toutes ses affaires scolaires. Ce qui fait en final prés de cinq kilos. Du coup, le sac prend les allures d’un véritable parpaing. Un indésirable fardeau même pour les adultes. Qu’en dire alors d’un môme de 10 ans ! Un parent d’élève exprime son inquiétude et demande aux responsables concernés de remédier à cette fâcheuse situation qui dure depuis des années et qui fera de nos enfants des handicapés : «Il est urgent de trouver une solution à cette corvée imposée aux enfants. Mon fils se plaint de la lourdeur de son cartable qui terrasse ses bras et son dos. Les responsables doivent prévoir des casiers à l’école ou alors établir des emplois du temps pour éviter aux élèves de transporter toutes cette armada de livres et de cahiers», fulminera-t-il. Il est à rappeler que le plus haut responsable du secteur au niveau national avait promis de doter les établissements de casiers. Hélas, jusque-là rien n’est fait. En attendant, les éducateurs peuvent bien remettre aux apprenants des emplois du temps dans l’optique d’alléger ces cartables pesant sur les dos frêles des bambins.
Hocine T.