Il reçoit tous les égouts de la localité / Un oued El Harrach à Ouadhias

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A Ouadhias, double chef-lieu (de daïra et communal), il existe une rivière qui reçoit toutes les eaux usées de la localité véritable oued El Harrach qui empoisonne la vie des habitants. Le comble c’est que cela dure depuis des années.

Des odeurs nauséabondes s’y dégagent. Les chats et les chiens errants, les rats, les moustiques y trouvent un refuge favorable. Les citoyens qui habitent à proximité n’en peuvent plus. Ils se demandent ce que font les autorités locales et les pouvoirs publics qui font la sourde oreille à ce genre de problème. Un habitant du chef-lieu, excédé par autant de pestilence dégagé par ledit oued et surtout l’immobilisme des responsables, tonnera : «Qui peut bien nous délivrer de ce cauchemar ? Que reste t-il ? Quand on ne peut pas même ouvrir les fenêtres pour aérer la maison, en plus des mauvaises odeurs, les moustiques nous mènent la vie dure» et d’ajouter : «Une bonne partie de mon salaire est consommée par l’achat des pesticides, des raticides et des odorants, il est urgent de remédier à cette situation et mettre fin à ce calvaire». Il est à noter que les lycéens traversent quotidiennement cet espace pollué. Pis encore, la crèche communale est située juste à quelques mètres. Un projet d’ovoïde est, indique-t-on, prévu pour canaliser cet oued. Les travaux qui se font encore attendre devaient être lancés au début de l’année en cours, apprend-on auprès de l’APC de Ouadhias. A ce jour, ce fameux projet n’a pas encore vu le jour.

Mouloud Zerbout

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