Lors de la conférence pédagogique organisée par l’inspection de l’éducation au niveau de Boghni jeudi dernier, l’inspectrice de la circonscription regroupant deux dairate, à savoir Boghni et Ouadhias et l’ensemble des enseignants de la langue française conviés à cette journée pédagogique, ont passé en revue la nouvelle méthode de travail lancée par le département de Benbouzid.
L’approche communicative et ses différentes facettes sont alors discutées. Le thème principal auquel les présents se sont attelés, est le comportement didactique (élève-éducateur). La problématique soulevée est : quelle est la manière la plus efficace à adopter avant d’aborder l’apprenant et la réalisation des différentes activités pédagogiques, prévue dans le programme scolaire ? Les intervenants ont à l’unanimité convenu de prévoir une prise de contact au tout début de l’année pour s’enquérir de ce qui a trait avec l’élève. Un d’entre eux résumera les propositions émises : «L’éducateur motivé qui tient à réussir sa noble mission doit avant tout s’entretenir avec son élève dans l’optique de le connaitre et de le mettre en confiance. Ce n’est qu’à partir de là que l’enseignant pourra choisir une méthode efficiente et tracer son plan d’action pédagogique». Une fois le maître est seul face aux apprenants, il doit impérativement leur inculquer les bonnes manières et instaurer une discipline de travail basée sur le respect et la confiance. Le troisième point retenu est la relation pédagogique : «Bien avant de franchir le seuil de sa salle de classe, le bon enseignant doit fixer ses objectifs et mobiliser tout les moyens qui l’aideront pour la réussite de son action. Prévoir une méthode efficace qui fera appel à la participation active et continuelle des apprenants est recommandée. Les travaux de recherche et d’investigation sont d’une extrême importance pour la réussite des leçons. La collégialité des travaux, dans un climat serein et détendu est également à privilégier », dira l’inspectrice. Le dernier volet traité et celui de la réalisation des activités. Laquelle doit se faire tout en tenant compte des connaissances précédentes des enfants et d’en faire une relation entre ce qui est déjà acquis et ce que l’on présentera de nouveau aux potaches. La bonne préparation des cours, l’acceptation des suggestions et l’apport de coercitions éventuelles doivent être instantanées. «Le bon enseignant n’est pas celui qui transmet tout le contenu du programme, mais c’est surtout celui qui sait sélectionner l’essentiel du contenu et le faire parvenir aux apprenants sans trop de difficultés», a conclu l’inspectrice.
Hocine Taïb
