Tizi Ouzou : Le POS adopté, un BS de 64 milliards et 90 postes d’emploi

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Ceux, qui nous ont présenté le POS et le BS comme de véritables bombes à retardement au sein de l’APC de Tizi Ouzou se sont lourdement trompés. Lors de l’AG de dimanche dernier, ces deux projets sont passés comme deux lettres à la poste, avec, en prime, un vote à l’unanimité des élus.

Les travaux avaient commencé peu avant 15h en présence de 19 des 23 élus de la commune de Tizi Ouzou. L’ex-maire, M. Belhadj, n’a pas souhaité assister à l’AG, mais cela n’a pas vraiment surpris grand monde dans la salle. En présence du secrétaire général de la commune, M. Ferroudj Mourad, des représentants du service des budgets et de la comptabilité les débats sur le budget supplémentaire ont été lancés de prime abord.

Après moult tractations, la plénière a finalement décidé d’adopter le projet à l’unanimité (19 élus sur 19).

Ainsi, la mairie de Tizi Ouzou bénéficiera de 20 milliards de centimes au chapitre équipement et de 44 milliards pour le fonctionnement.

Après un court ricochet vers le dossier de budgétisation, des décisions, notamment en ce qui concerne les PCD et les subventions de la wilaya, les travaux ont enchaîné avec le fameux PGRH (Plan de gestion des ressources humaines), lequel a permis à l’APC d’arracher à la tutelle pas moins de 90 nouveaux postes rien que pour l’exercice 2010.

Les architectes, les administrateurs, les techniciens supérieurs et les agents de nettoiement figurent en tête des profils recherchés par la mairie. Ceci dit, la plénière n’a pas tardé à se saisir de l’un des principaux dossiers du jour, à savoir le POS lequel après débats et enrichissement fut approuvé sans la moindre embûches De ce fait, la démarche des élus de l’APC consiste en gros, à approuver l’ouverture d’enquêtes publiques sur le POS de Oued Falli, censé abriter la nouvelle-ville du Tizi Ouzou d’ici quelques années. Notons, tout de même, qu’aucune objection ni même réserve n’a été émise par les élus de Tizi Ouzou. Par rapport au projet, les débats n’ont pas dépassé le cadre des suggestions et des demandes d’éclaircissement. Cette adoption intervient, il faut le rappeler, suite à l’approbation du PDAU (Plan directeur d’aménagement urbain) dont le coût global dépasse largement le seuil des 240 milliards. Vers la fin des travaux la plénière s’est largement penchée sur le dossier de désendettement de la municipalité. Les élus en sont très remontés contre ce qu’ils appellent “la lourdeur administrative de l’Etat”.

En effet, l’Etat avait promis d’éponger les dettes des communes accumulées entre les années 2000 et 2006 et ne l’a toujours pas fait pour une histoire de… factures irréelles !

Ahmed Benabi

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